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Société Publié le jeudi 20 novembre 2014 | AIP

Enfance: les Ivoiriens appelés à "mieux défendre les droits des enfants et à assurer leur protection"

© AIP Par Marc Innocent
Les rendrez-vous du gouvernement: Anne Ouloto face à la presse
Jeudi 02 Octobre 2014. Abidjan. Immeuble SCIAM. Le ministre en charge de la solidarité de la famille de la femme et de l`enfant Anne Désirée Ouloto s`est entretenue avec la presse, dans le cadre des rendez-vous du gouvernement. Ph : Anne Désirée Ouloto
Abidjan - Le gouvernement ivoirien, par l’entremise de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, souligne la nécessité de mieux défendre les droits des enfants et d’assurer leur protection, à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant (CDE), ce jeudi.

« Agissons donc de sorte à mieux défendre les droits des enfants et à mieux assurer leur protection. Il y va de la survie de notre société », a déclaré Mme Ouloto, à l’occasion de cette journée commémorative.

La ministre rappelle que concernant la Côte d’Ivoire, des succès notables ont été enregistrés au cours de ces dernières années, en vue de garantir les droits des enfants.

Notamment, au titre du renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant, on note l’adoption de la loi sur les pupilles de la Nation et les projets en cours tels que la loi sur les pupilles de l’Etat, la ratification de la Convention de la Haye sur la protection et la coopération en matière d’adoption internationale.

Par ailleurs, souligne-t-elle, le gouvernement a mené des actions de protection des enfants ayant trait à la lutte contre la pauvreté, à la protection sanitaire des femmes et des enfants , à l’accès à l’éducation pour tous, en particulier les filles , à l’élimination de la traite et des pires formes de travail des enfants, à la mise en place d’une ligne d’assistance téléphonique aux enfants, « Allo 116, Enfant en détresse », et à l’institutionnalisation du Parlement des enfants de Côte d’Ivoire.

A côté de ces mesures, ajoute-t-elle, le gouvernement a adopté la Politique nationale de protection de l’enfant (PNPE) qui vise à lutter contre les violences, les abus et l’exploitation à l’encontre des enfants, la création d’un Comité national de lutte contre la traite des personnes, en particulier contre les enfants et les femmes.

« Toutes ces actions ont pu être menées grâce à la volonté politique affichée de Son Excellence monsieur le président de la République de Côte d’Ivoire qui fait de la protection de l’Enfant une priorité et de Mme Dominique Ouattara, la Première dame qui ne ménage aucun effort pour le bien-être des enfants de Côte d’Ivoire », a déclaré Mme Ouloto.

Toutefois, malgré ces efforts, « beaucoup reste encore à faire », a-t-elle indiqué, rappelant que de nombreuses familles n’ont pas encore accès à l’enregistrement des naissances à l’état civil, à l’eau potable, aux soins de santé primaires, aux jeux et loisirs « qui demeurent des privilèges » dont elles ne peuvent bénéficier.

Par ailleurs, souligne-t-elle, l’on assiste à une recrudescence des adoptions illégales soutenues par des réseaux parallèles, le recrutement, le vol, la vente d’enfants et la gestation par autrui rémunérée.

« La violence sexuelle est particulièrement répandue dans les foyers, dans les écoles et dans la communauté.

Elle touche majoritairement les filles à partir d’un très jeune âge tout comme les garçons », a-t-elle déploré, insistant aussi sur le fait que la traite et l’exploitation des enfants dans les pires formes de travail constituent des phénomènes préoccupants contre lesquels le pays a engagé une lutte depuis une décennie.

Fort de ce constat, Mme Ouloto a fait savoir que bien des enfants souffrent encore de maltraitance, les Etats disposent de connaissances, de ressources et d’impératifs juridiques pour permettre « à chaque enfant de commencer sa vie dans les meilleures conditions, dans un environnement familial offrant l’amour, les soins et le soutien dont il a besoin pour grandir, apprendre et s’épanouir pleinement ».

La Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, célèbre le 25ème anniversaire de la CDE.

Cette Convention, adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale des Nations unies, est un instrument de droit international visant à assurer à tous les enfants, en tant qu’êtres humains particulièrement vulnérables, la reconnaissance de droits sociaux, économiques, civiles et politiques.

Cette année, le thème retenu « Protection des enfants contre les violences, bilan et perspectives, 25 ans après l’adoption de la CDE » offre l’opportunité de faire l’état de la situation de l’enfant, dans la logique de la ratification de la CDE par la Côte d’Ivoire, le 4 février 1991.

(AIP)
amak/kkp/tm
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