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Politique Publié le jeudi 20 novembre 2014 | AFP

Côte d’Ivoire: des "questions de sécurité" à l’origine du retard du procès de Simone Gbagbo (ministre)

© AFP Par DR
l’ex-Première Dame Simone Ehivet Gbagbo
Abidjan - Le ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma Coulibaly, a évoqué jeudi des "questions de sécurité" pour justifier le retard du procès de l’ex-Première dame Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, qui devait débuter fin octobre.

Le report sine die du procès prévu à Abidjan avait été auparavant imputé à une recomposition nécessaire du jury, l’origine ethnique de ses membres, proche de celle du président Alassane Ouattara, pouvant causer des suspicions à l’heure du verdict.

"Vous savez que ce n’est pas un dossier dont les questions de sécurité sont aisées à régler. Aujourd’hui, il faut que tous les accusés soient sur la place d’Abidjan, dans des conditions de sécurité" satisfaisantes, a affirmé M. Coulibaly à la presse.

"C’est la responsabilité de l’Etat. Et l’Etat doit s’atteler à rassurer que tout le monde est sécurisé", a insisté le ministre.

La justice veut "faire en sorte que ce procès démarre effectivement et connaisse son terme dans les meilleurs délais", a-t-il cependant souligné.

Après trois années d’instruction, Simone Gbagbo et 82 autres prévenus
avaient été convoqués le 22 octobre devant la Cour d’assises d’Abidjan pour le procès le plus important en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011.

En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de décembre 2010 face à Alassane Ouattara, l’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI), avait plongé le pays dans une crise ayant fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.

Lui-même au nombre des accusés, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par M. Gbagbo, avait dénoncé un procès "politique" visant à "museler l’opposition" avant la présidentielle de 2015, à laquelle M. Ouattara est candidat.

eak/jf/tmo
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