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Santé Publié le jeudi 20 novembre 2014 | AIP

VIH-SIDA : l’appât du gain fait oublier les risques de contamination chez les professionnelles du sexe d’Abidjan (Etude)

Abidjan - Une enquête bio-comportementale relative aux IST/VIH-SIDA menée auprès d’un échantillon de 466 professionnelles du sexe dans le district d’Abidjan révèle, entre autres, une forte propension à minimiser les risques de contamination face à l’appât du gain.

Selon cette étude dont les résultats ont été restitués jeudi dans le cadre d’un séminaire ouvert à l’hôtel Ivotel, au Plateau, près de 60% des professionnelles du sexe enquêtées se sont déclarées disposées à consentir à des rapports sexuels non protégés pour un tarif de 5000 FCFA et plus quand pour 1000 FCFA seulement, 2,3% d’entre elles se sont dites favorables.

Pour un tarif compris entre 3000 et 5000 FCFA, elles sont encore plus de 25% à se dire partante, malgré le fait que celles-ci ont admis pour plus de 84% avoir reçu au cours des douze derniers mois des informations sur la prévention du VIH.

Financée par le Fonds mondial, l’enquête biologique et comportementale des IST/VIH-SIDA chez les professionnelles du sexe est le fruit d’un partenariat entre le Programme national de lutte contre le SIDA, ENDA SANTE et une université américaine, la Johns Hopkins School of Public Health, le partenaire technique.

Cette enquête biologique et comportementale sur les IST/VIH-SIDA a également porté sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) qui, avec les professionnelles du sexe, font partie de ces sous-populations chez qui la prévalence au VIH est 4 à 6 fois plus élevée.

Peu de données étaient cependant disponibles pour comprendre les facteurs de risques et les obstacles à l’accès aux services de santé de ces deux composantes de la population.

Les résultats de l’étude permettront notamment d’apprécier les tendances évolutives en termes de changement de comportement, de pratiques sexuelles à risque chez ces populations afin de permettre à l’Etat d’adapter ses stratégies d’intervention pour une meilleure riposte, a indiqué, à l’ouverture du séminaire, Dr docteur Marguerite Thiam, le chef du département populations hautement vulnérables au PNLS qui représentait la ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, le professeur Raymonde Goudou Coffie.

(AIP)
kg/kkp/tm
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