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Société Publié le samedi 22 novembre 2014 |

Changement climatique : le secteur agricole ivoirien se mobilise pour faire face au phénomène

© Par CGECI
Changement climatique : le secteur agricole ivoirien se mobilise pour faire face au phénomène
La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, l’Union des Entreprises Agricoles et forestières (UNEMAF) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture ont organisé le mercredi 21 Novembre 2014 , un Atelier d’information et de sensibilisation des acteurs du secteur agricole sur l’impact des changements climatiques sur l’agriculture et les stratégies d’adaptation et d’atténuation de ses effets.
La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, l’Union des Entreprises Agricoles et forestières (UNEMAF) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture ont organisé le mercredi 21 Novembre 2014 à la Maison de l’Entreprise au plateau, un Atelier d’information et de sensibilisation des acteurs du secteur agricole sur l’impact des changements climatiques sur l’agriculture et les stratégies d’adaptation et d’atténuation de ses effets.

L’objectif de cette rencontre était d’expliquer le concept du changement climatique et ses manifestations en général et en Côte d’Ivoire en particulier, mais aussi, améliorer la prise de conscience sur la nature et l’ampleur des risques climatiques pour l’agriculture. Le Directeur Général de la CGECI, M. Ouattara Lakoun a donné quelques chiffres très édifiants. Selon lui, la moitié des émissions de CO2 ont eu lieu ces 40 dernières années. Il a aussi révélé que le nouveau rapport du Groupement d’experts sur le climat (GIEC) indique clairement que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principale cause du réchauffement climatique et de cette disharmonie, ont atteint les niveaux les plus élevées depuis 800 000 ans. Entre 1750 et 2011, les émissions cumulées de CO2 ont atteint 2 040 gigatonnes. « Un enfant né en 2014, a toutes les chances de connaitre la pollution climatique, si rien n’est fait pour maintenir le niveau de réchauffement climatique en dessous du seuil critique de 2% ».

Dira monsieur Ouattara avant d’ajouter que les précipitations ont baissé dans certaines zones et augmenté ailleurs pour 680 mm d’eau en juillet dernier contre 287 en juillet 2013. Il a aussi noté l’acidification des océans et donc la disparition de certaines espèces aquatiques, sans oublier le risque de pénurie alimentaire. Il est donc important de créer de créer les conditions pour que notre agriculture soit durable. Sur cette même lancée, le président de l’Unemaf, M. YORO BI Tizié a rappelé les sinistres causés par les inondations et surtout la destruction des plantations dont plusieurs parcelles de la société SCB. La filière banane a perdu 22% de sa superficie pour environ 1300 hectares, ainsi que ¼ de la production.

Quelle réponse face à ce phénomène ?
En attendant que l’atelier donne ces conclusions, le Directeur de Cabinet Adjoint du Ministre de l’Agriculture M. KOUAKOU Apporturne a égrené les mesures prise par le gouvernement pour faire face à un phénomène qui semble irréversible, compliquant d’avantage le caractère aléatoire des sécheresses (80 % des forets sont détruites), et l’érosion marine des superficies habitables. Toutes choses qui affectent le secteur agricole tributaire des aléas climatiques et par conséquent met en danger la capacité production alimentaire du pays. Ainsi, pour y faire face, le Programme PNIA met l’accent sur la modernisation du secteur agricole à travers l’aménagement hydro-Agricole, la mise à disposition de semences améliorés capables de résister au changement climatique, l’association culture de rente –culture vivrière, introduction de culture économe en eau, la promotion de la mécanisation agricole moderne, etc. L’investissement agricole devrait atteindre 9,3% du PIB en 2014 et 9,5% en 2015. Cette rencontre permettra ainsi, entre autres, de susciter la naissance d’une solidarité et d’une responsabilité nationale à travers la sensibilisation du secteur agricole. Et renforcer l’appropriation des comportements d’adaptation et d’atténuation des effets sur l’agriculture par le secteur agricole tout en contribuant à la localisation et à la hiérarchisation des risquespour anticiper les effets sur l’agriculture.

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