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Économie Publié le mercredi 26 novembre 2014 | APA

Noix de cajou : la Côte d’Ivoire vise une production de 650 000 tonnes à l’horizon 2020 (PM)

© APA Par SergeT
Cérémonie d’ouverture du salon international des équipements et des technologies de transformation de l`anacarde
Mercredi 27 Novembre 2014 Abidjan.Mr Daniel Kablan Duncan Premier Ministre préside la cérémonie d`ouverture de la 1ère édition du salon international des équipements de transformation de l`anacarde.
La Côte d’Ivoire envisage d’atteindre une production globale d’anacarde estimée à 650 000 tonnes à l’horizon 2020, a déclaré, mercredi, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, à l’ouverture du premier Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2014).

Selon le Premier ministre Duncan, le programme, adopté par le gouvernement pour relever le défi de la transformation de l’anacarde et des enjeux économiques et sociaux liés à cette transformation, vise à renforcer la promotion des investissements privés et l’appui ciblé de l’Etat.

Il se résume à l’accès au financement, à un mécanisme d’appui à l’amélioration de la qualité, à une assistance à la commercialisation et à des actions de renforcement des capacités.

‘’ Par ce programme, le gouvernement envisage d’atteindre d’une part, un taux de transformation d’environ 35% soit environ 230 000 tonnes de noix de cajou brutes transformées d’ici à 2016 pour une production globale estimée à 650 000 tonnes et d’autre part, un taux de transformation de 100% à l’horizon 2020’’ a-t-il souligné.

Pour Malamine Sanogo, Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) et Commissaire général du Salon, ‘’ SIETTA 2014 a pour objectifs de vulgariser les équipements et les technologies innovantes de la transformation de l’anacarde, d’assurer une meilleure rentabilité des unités de transformation en Côte d’Ivoire et d’encourager la consommation locale de l’anacarde et de ses dérivés’’.

‘’ La filière anacarde doit s’orienter vers une plus grande industrialisation de manière à capter une importante valeur ajoutée pour garantir un revenu durable à ses producteurs. Il S’agit pour le CCA et les acteurs de se donner les moyens de faire passer la filière d’une situation de simple producteur-exportateur de noix de cajou à grand consommateur d’amandes de cajou…’’, a expliqué M. Sanogo.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de noix de cajou avec une production de 520 000 tonnes en 2014. Le Salon se poursuit jusqu’au vendredi avec des expositions et des ateliers thématiques animés par des experts nationaux et internationaux.

HS/ls/APA
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