Abidjan – La cérémonie officielle d’ouverture de la première édition du Salon international des infrastructures routières et de la mobilité (ROUTEXPO 2014), mercredi à Abidjan, été l’occasion pour le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, de situer l’importance et l’enjeu des infrastructures routières notamment dans l’émergence et le développement économique de la Côte d’Ivoire.
« Maintenant, l’heure est venue de la relance, l’heure est venue d’un 2ème miracle ivoirien », a affirmé le ministre qui venait des rappeler la stratégie qu’avait choisie le "père" de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, principalement basée sur l’agriculture, les infrastructures et l’éducation, et qui avait abouti à cette « Côte d’Ivoire luxuriante » ou « miracle ivoirien », dans les années 70.
Aussi, M. Achi a-t-il rappelé que l’actuel Président, Alassane Ouattara qui a pour vision un pays émergent à l’horizon 2020, place-t-il au cœur de sa stratégie, un investissement massif dans les infrastructures surtout routières qui selon l’adage, précèdent le développement.
Le réseau routier ivoirien est estimé à 75 000 km en terre et 6 000 km revêtus, dégradés à plus de 70%, a souligné M. achi. Il a insisté sur les défis majeurs dans le secteur, notamment l’entretien (courant et périodique) et la maintenance de la voirie, le financement privé et public et l’enjeu humain. A ce sujet, il a exhorté les acteurs du secteur à la professionnalisation, tout en annonçant un objectif de 2 000 à 3 000 milliards FCFA prévus par l’Etat pour le financement de ces infrastructures.
Quant à la stratégie du gouvernement, elle se résume, entre autres, à la réhabilitation du réseau avec les ressources publiques, à développer un nouveau réseau en donnant la priorité aux routes qui relient la Côte d’Ivoire aux pays voisins, à faire les chaînons manquants soit en longitudinale soit (surtout) en transversale, à créer des voiries urbaines, à désenclaver les pôles de croissance, à mettre l’accent sur les grands axes d’intégration sous-régional pour relier les Etats enclavés vers les ports.
Quant au commissaire général de ROUTEXPO 2014, Ismaël Boga-N’Guessan, et au président du Groupement ivoirien du bâtiment des travaux publics (GIBTP), Kouassi Kongo-Kouadio, co-organisateurs de ROUTEXPO, ils ont tour à tour présenté l’intérêt de ce Salon pour la Côte d’Ivoire et la sous-région.
Portant sur le thème « Accélérer l’intégration des infrastructures routières nationales et régionales », ROUTEXPO 2014 qui se déroule jusqu’à vendredi à l’espace Karting (Zone 3, Treichville) vise à appeler et encourager à l’action dans ce sens. L’objectif est de contribuer à la modernisation des voies de communication au niveau national, régional et international, grâce à l’expertise notamment du GIBTP qui regorge de 29 entreprises locales membres et expertes dans le domaine concerné.
ROUTEXPO 2014 qui se veut une plateforme d’échanges et de partage d’expériences, se décline en une exposition d’une cinquantaines d’entreprises nationales et étrangères ainsi que des réflexions sur les infrastructures routières à travers des conférences et ateliers (panels), des rencontres B to B.
(AIP)
cmas
« Maintenant, l’heure est venue de la relance, l’heure est venue d’un 2ème miracle ivoirien », a affirmé le ministre qui venait des rappeler la stratégie qu’avait choisie le "père" de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, principalement basée sur l’agriculture, les infrastructures et l’éducation, et qui avait abouti à cette « Côte d’Ivoire luxuriante » ou « miracle ivoirien », dans les années 70.
Aussi, M. Achi a-t-il rappelé que l’actuel Président, Alassane Ouattara qui a pour vision un pays émergent à l’horizon 2020, place-t-il au cœur de sa stratégie, un investissement massif dans les infrastructures surtout routières qui selon l’adage, précèdent le développement.
Le réseau routier ivoirien est estimé à 75 000 km en terre et 6 000 km revêtus, dégradés à plus de 70%, a souligné M. achi. Il a insisté sur les défis majeurs dans le secteur, notamment l’entretien (courant et périodique) et la maintenance de la voirie, le financement privé et public et l’enjeu humain. A ce sujet, il a exhorté les acteurs du secteur à la professionnalisation, tout en annonçant un objectif de 2 000 à 3 000 milliards FCFA prévus par l’Etat pour le financement de ces infrastructures.
Quant à la stratégie du gouvernement, elle se résume, entre autres, à la réhabilitation du réseau avec les ressources publiques, à développer un nouveau réseau en donnant la priorité aux routes qui relient la Côte d’Ivoire aux pays voisins, à faire les chaînons manquants soit en longitudinale soit (surtout) en transversale, à créer des voiries urbaines, à désenclaver les pôles de croissance, à mettre l’accent sur les grands axes d’intégration sous-régional pour relier les Etats enclavés vers les ports.
Quant au commissaire général de ROUTEXPO 2014, Ismaël Boga-N’Guessan, et au président du Groupement ivoirien du bâtiment des travaux publics (GIBTP), Kouassi Kongo-Kouadio, co-organisateurs de ROUTEXPO, ils ont tour à tour présenté l’intérêt de ce Salon pour la Côte d’Ivoire et la sous-région.
Portant sur le thème « Accélérer l’intégration des infrastructures routières nationales et régionales », ROUTEXPO 2014 qui se déroule jusqu’à vendredi à l’espace Karting (Zone 3, Treichville) vise à appeler et encourager à l’action dans ce sens. L’objectif est de contribuer à la modernisation des voies de communication au niveau national, régional et international, grâce à l’expertise notamment du GIBTP qui regorge de 29 entreprises locales membres et expertes dans le domaine concerné.
ROUTEXPO 2014 qui se veut une plateforme d’échanges et de partage d’expériences, se décline en une exposition d’une cinquantaines d’entreprises nationales et étrangères ainsi que des réflexions sur les infrastructures routières à travers des conférences et ateliers (panels), des rencontres B to B.
(AIP)
cmas
