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Société Publié le vendredi 5 décembre 2014 | Notre Voie

Grand Zattry: les populations bloquent la construction de l’aérodrome

Les populations riveraines du futur aérodrome de la région de la Nawa qui sera installé dans le village Mavou, dans la sous préfecture de Grand-Zattry, ont manifesté hier, pour dénoncer la destruction injustifiée de leurs plants au profit de ce projet du conseil régional. Les manifestants, environs 150, et très déterminés, ont posé tôt le matin, des barricades à l 'aide de troncs d'arbres sur les différents axes pour empêcher les agents topographes d’avoir accès au site de l'aérodrome « le mardi 2 décembre, nous avons reçu un courrier de la part du sous préfet de Grand Zattry nous informant que les agents topographes viennent le mercredi 3 décembre pour commencer les tracés. En retour, nous lui avons fait savoir que nous ne voulons pas d'eux. Mais, comme on n 'est pas rassurés, nous sommes là pour les empêcher de débuter les travaux avant toute discussion véritable avec les responsables de ce projet », a expliqué Ouédraogo Jean Baptiste, porte-parole des populations. Il a souhaité qu’un dialogue franc soit ouvert entre le conseil régional et les victimes pour poser les bases du dédommagement. « à la dernière réunion avec le préfet nous avons désapprouvé cette idée de commencer les travaux avant l'indemnisation des victimes .Depuis 40 ans, nous sommes installés ici. On ne nous précise pas combien le pied de cacao, d’hévéa ou de café ... coupé sera payé, et ils veulent commencer les travaux sans que rien de concret ne soit établi. Ce site est toute notre vie. Nous ne pouvons pas accepter ça c'est un abus de pouvoir », a-t-il martelé. Poursuivant, le porte-parole des populations a posé comme condition, le dédommagement avant les travaux « l’aveugle danse toujours avec son argent dans sa poche, il faut qu’on paye d’abord les victimes avant de détruire les plants. Qu’est ce que nous allons manger et comment allons nous scolariser nos enfants », s’est-il interrogé. Mais, il a rassuré les uns et les autres que l'ouverture du chantier ne pourra être possible que si les discussions connaissent un dénouement heureux. Joints par téléphone, les responsables du conseil général disent ne pas comprendre les agissements des riverains puisque tous les détails ont été réglés à la dernière rencontre avec le préfet à Mavou.

Robalé Symphorien
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