Adiaké - Le directeur du Foncier rural, Delbé Zirignon Constant, a expliqué aux populations du département d’Adiaké l’intérêt de la sécurisation des terres, mercredi, lors d’une séance de sensibilisation à la mairie de la ville en présence du préfet Touré Léon.
Delbé Zirignon Constant qui a souligné le cadre d’élaboration de la loi sur le foncier en 1998, a indiqué que cette loi transforme le droit coutumier en droit de propriété et protège les usagers des abus.
"Avec le certificat foncier rural, on peut sécuriser les investissements faits sur la terre, obtenir des prêts, car pouvant constituer une garantie auprès des banques et avoir un plan de la parcelle", a-t-il expliqué.
Le préfet d’Adiaké a demandé, pour sa part, les chefs de villages à continuer la sensibilisation dans leurs localités, tout en conseillant : "Après l’étape du foncier, pensez à immatriculer vos terres".
Malgré cette loi, la situation foncière en Côte d’Ivoire reste, note-on, fortement marquée par d’anciennes et intenses migrations agraires, notamment dans la zone forestière, et un compromis institutionnalisé passé dans les années 1950 entre le régime d’alors et les différentes composantes de la société, accordant des facilités aux entreprises étrangères en termes d’investissement et de fiscalité sur des parcelles sur toute l'étendue du territoire national.
(AIP)
zsgd/ik/kp
Delbé Zirignon Constant qui a souligné le cadre d’élaboration de la loi sur le foncier en 1998, a indiqué que cette loi transforme le droit coutumier en droit de propriété et protège les usagers des abus.
"Avec le certificat foncier rural, on peut sécuriser les investissements faits sur la terre, obtenir des prêts, car pouvant constituer une garantie auprès des banques et avoir un plan de la parcelle", a-t-il expliqué.
Le préfet d’Adiaké a demandé, pour sa part, les chefs de villages à continuer la sensibilisation dans leurs localités, tout en conseillant : "Après l’étape du foncier, pensez à immatriculer vos terres".
Malgré cette loi, la situation foncière en Côte d’Ivoire reste, note-on, fortement marquée par d’anciennes et intenses migrations agraires, notamment dans la zone forestière, et un compromis institutionnalisé passé dans les années 1950 entre le régime d’alors et les différentes composantes de la société, accordant des facilités aux entreprises étrangères en termes d’investissement et de fiscalité sur des parcelles sur toute l'étendue du territoire national.
(AIP)
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