Dimbokro – L’enseignant-chercheur d’histoire à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, Dr Kanga Marcel, intervenant lors de la table ronde sur les martyrs de Dimbokro le premier jour des journées d’hommage auxdits martyrs, vendredi, a assimilé le meneur des opposants à la politique coloniale, Koné Samba Ambroise, au grand héros du Manding, Soundjata Kéita.
« Dimbokro, plus que ville martyre, est une ville des héros. Tel Soundjata Kéita, Koné Samba Ambroise fut un héros pour Dimbokro. L’histoire se répétant, il faut conseiller aux hommes et femmes politiques de Dimbokro ainsi qu’aux nouvelles générations, d’adopter le comportement de Koné Samba Ambroise », a indiqué Dr Kanga Marcel.
Selon l’enseignant-chercheur d’histoire, les évènements du 30 janvier 1950 à Dimbokro ne sont pas un fait isolé. « Pour le colonisateur, pour briser l’élan de lutte émancipatrice du PDCI, il fallait réprimer les responsables dont Koné Samba Ambroise, grand ami, fidèle compagnon de Félix Houphouët-Boigny dans la lutte d’implantation du PDCI dans la région de Dimbokro en particulier, et en Côte d’Ivoire en général », révèle-t-il.
Au dire de ce sachant, Dimbokro a choisi de prendre sa part dans la lutte du PDCI avec comme meneur Koné Samba Ambroise. Environ 3 000 manifestants sont venus apporter un soutien à Koné Samba Ambroise arrêté de façon arbitraire. Il y eut officiellement 20 prisonniers, 50 blessés et 15 morts qui reposent certainement au cimetière des martyrs.
En conclusion, le panéliste propose l’inscription du cimetière des martyrs de Dimbokro au patrimoine national de Côte d’Ivoire, voire au patrimoine de l’UNESCO.
Décédé au service de cardiologie du CHU de Treichville, à Abidjan, le 30 octobre 1982, Koné Samba Ambroise a été inhumé en avril 1983 auprès de ses compagnons de lutte, dans ce cimetière, en présence du président fondateur du PDCI et président de la République de Côte d’Ivoire de l'époque, Félix Houphouët-Boigny, ainsi que des dignitaires dudit parti.
(AIP)
Zgrp/kkp/tm
« Dimbokro, plus que ville martyre, est une ville des héros. Tel Soundjata Kéita, Koné Samba Ambroise fut un héros pour Dimbokro. L’histoire se répétant, il faut conseiller aux hommes et femmes politiques de Dimbokro ainsi qu’aux nouvelles générations, d’adopter le comportement de Koné Samba Ambroise », a indiqué Dr Kanga Marcel.
Selon l’enseignant-chercheur d’histoire, les évènements du 30 janvier 1950 à Dimbokro ne sont pas un fait isolé. « Pour le colonisateur, pour briser l’élan de lutte émancipatrice du PDCI, il fallait réprimer les responsables dont Koné Samba Ambroise, grand ami, fidèle compagnon de Félix Houphouët-Boigny dans la lutte d’implantation du PDCI dans la région de Dimbokro en particulier, et en Côte d’Ivoire en général », révèle-t-il.
Au dire de ce sachant, Dimbokro a choisi de prendre sa part dans la lutte du PDCI avec comme meneur Koné Samba Ambroise. Environ 3 000 manifestants sont venus apporter un soutien à Koné Samba Ambroise arrêté de façon arbitraire. Il y eut officiellement 20 prisonniers, 50 blessés et 15 morts qui reposent certainement au cimetière des martyrs.
En conclusion, le panéliste propose l’inscription du cimetière des martyrs de Dimbokro au patrimoine national de Côte d’Ivoire, voire au patrimoine de l’UNESCO.
Décédé au service de cardiologie du CHU de Treichville, à Abidjan, le 30 octobre 1982, Koné Samba Ambroise a été inhumé en avril 1983 auprès de ses compagnons de lutte, dans ce cimetière, en présence du président fondateur du PDCI et président de la République de Côte d’Ivoire de l'époque, Félix Houphouët-Boigny, ainsi que des dignitaires dudit parti.
(AIP)
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