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Société Publié le samedi 13 décembre 2014 | AIP

Bouaké : magistrats et travailleurs sociaux renforcent leurs capacités sur la prise en charge du mineur au contact du système judiciaire

Bouaké -Les magistrats et travailleurs sociaux du ressort de la cour d’appel de Bouaké, ont bénéficié de mercredi à vendredi, à Bouaké, d’un séminaire de renforcement de capacités sur leur rôle dans la prise en charge du mineur au contact du système judiciaire, en vue d’améliorer les pratiques professionnelles sur le terrain en la matière.

Initié par la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’atelier a permis d’une part, aux participants notamment, les juges, les universitaires, les agents de l’éducation surveillée et autres travailleurs sociaux, de revisiter le cadre juridique et les principes qui fondent la protection spécifique due à l’enfant et d’autre part, de réfléchir aux alternatives à l’emprisonnement des mineurs.

«Il est indispensable que magistrats et travailleurs sociaux auxquels le rôle de la protection des mineurs est dévolu en aient une approche plurielle et innovante», a indiqué le procureur général près la cour d’appel de Bouaké, M. Lébry Marie-Léonard, représentant le ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques à cet atelier.

Jugeant ‘’obsolète et inadaptée’’ l’ordonnance du premier février 1945 sur l’enfance délinquante à la délinquance juvénile actuelle, il a invité magistrats et travailleurs sociaux à abandonner ‘’les sentiers mille fois battus’’ de cet acte, pour visiter et revisiter le cadre normatif international pluri-protecteur des droits de l’enfant.

Tout comme le procureur général, la directrice de la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, Mme Goun-Koffi Marguerite a exhorté les participants à s’approprier les bonnes pratiques apprises et à bien collaborer pour assurer aux mineurs la meilleure protection judiciaire possible.

Réalisé en 2012 par la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) dans le cadre de ses missions, l’Etat des lieux de «la justice juvénile en Côte d’Ivoire» a fait ressorti un déficit de prise en charge socio-éducative et juridique des mineurs sous mains de justice. L’étude a également révélé que les formations dispensées au profit des magistrats, des agents de l’Education surveillée et des travailleurs sociaux dans leur ensemble, n’offrent actuellement pas de connaissances suffisantes sur les mécanismes de protection des mineurs. Celles-ci ne comportant pas de modules spécifiques sur la question.

Pour combler le déficit, la DPJEJ du ministère de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques créée par décret n° 2000-830 du 22 novembre 2000, a initié ce genre d’ateliers de renforcement de capacités, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, dans les ressorts des Cours d’appel d’Abidjan, de Daloa et de Bouaké.

(AIP)
nbf/tm
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