Invitée par le réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), le Maire d’Odienné, Nassénéba Touré Diané a animé deux conférences sur la condition de la femme.
Le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) a tenu, à Nouakchott en Mauritanie, une consultation de deux jours (15 et 16 décembre) portant « renforcement des liens entre les efforts nationaux, régionaux et continentaux dans la prévention des conflits et la médiation. Madame Touré Nassenéba Diané, Maire de la Commune d’Odienné, vice-présidente de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), a représenté la Cote d’Ivoire à cette importante rencontre de Nouakchott. Avec la présidente du RFELA, la Mauritanienne Fatimetou Mint Abdel Malick, Madame Touré a eu des échanges sur les difficultés des femmes au niveau des collectivités locales qui connaissent des niveaux de décentralisation différents. «La présidente du REFELA et moi, comptons nous rencontrer à d’autres niveaux pour voir comment remonter vers les gouvernements pour une amélioration des conditions de travail des femmes au niveau des collectivités locale », a déclaré la vice-présidente de l’Uvicoci. Au sujet du rôle que peuvent jouer les femmes élues locales en matière de préventions des conflits et de médiations, le Maire d’Odienné a déclaré : « Les femmes sont au cœur des conflits, elles en sont les principale victimes, venant de la Côte d’Ivoire qui a connu une crise armée pendant 10 ans et une grave crise post électorale, nous sommes bien placées pour parler de notre expérience en matière de médiation. Mais le REFELA doit prendre ses responsabilités dans la prévention. Le réseau doit donc être plus fort. ». La communication de Madame Touré au cours de ladite rencontre de Nouakchott a porté sur deux points « Comment promouvoir la participation des femmes dans la gestions publique de manière conséquente ? » et « Comment situer le role des femmes dans la prévention des conflits ? ». Pour le premier point, elle a plaidé le renforcement de la dynamique de parité, une parité qui doit être portée par les femmes comme « exigence démocratique. » Pour elle, « l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux emplois, peut favoriser le mouvement d’émancipation des femmes. ». Quant au second thème, la conférencière a d’abord noté que les conflits ont pour origine « les difficultés économiques exacerbées par une gestion très souvent déséquilibrées des ressources disponibles, des rivalités ethniques et régionales, le choc des intérêts entre acteurs autour de l’Etat, des actions subversives exogènes ». Au titre de la participation de femmes à la recherche de solutions aux conflits, Nassénéba Touré a donné le cas de la cote d’Ivoire. Elle a aussi donné le cas du Sénégal ou dans la crise en Casamance « des femmes mobilisées ont exigé des belligérants une trêve pour permettre aux communautés de respirer, elles ont organisé des marches, des journées de paix pour un cessez le feu. ». Enfin, le Maire d’Odienné, a l’adresse de ses sœurs élues locales a lancé « c’est par une prise de conscience collective de notre condition et de notre dignité que nous parviendrons à nous donner les possibilités et les moyens de notre totale libération. »
Le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) a tenu, à Nouakchott en Mauritanie, une consultation de deux jours (15 et 16 décembre) portant « renforcement des liens entre les efforts nationaux, régionaux et continentaux dans la prévention des conflits et la médiation. Madame Touré Nassenéba Diané, Maire de la Commune d’Odienné, vice-présidente de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), a représenté la Cote d’Ivoire à cette importante rencontre de Nouakchott. Avec la présidente du RFELA, la Mauritanienne Fatimetou Mint Abdel Malick, Madame Touré a eu des échanges sur les difficultés des femmes au niveau des collectivités locales qui connaissent des niveaux de décentralisation différents. «La présidente du REFELA et moi, comptons nous rencontrer à d’autres niveaux pour voir comment remonter vers les gouvernements pour une amélioration des conditions de travail des femmes au niveau des collectivités locale », a déclaré la vice-présidente de l’Uvicoci. Au sujet du rôle que peuvent jouer les femmes élues locales en matière de préventions des conflits et de médiations, le Maire d’Odienné a déclaré : « Les femmes sont au cœur des conflits, elles en sont les principale victimes, venant de la Côte d’Ivoire qui a connu une crise armée pendant 10 ans et une grave crise post électorale, nous sommes bien placées pour parler de notre expérience en matière de médiation. Mais le REFELA doit prendre ses responsabilités dans la prévention. Le réseau doit donc être plus fort. ». La communication de Madame Touré au cours de ladite rencontre de Nouakchott a porté sur deux points « Comment promouvoir la participation des femmes dans la gestions publique de manière conséquente ? » et « Comment situer le role des femmes dans la prévention des conflits ? ». Pour le premier point, elle a plaidé le renforcement de la dynamique de parité, une parité qui doit être portée par les femmes comme « exigence démocratique. » Pour elle, « l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux emplois, peut favoriser le mouvement d’émancipation des femmes. ». Quant au second thème, la conférencière a d’abord noté que les conflits ont pour origine « les difficultés économiques exacerbées par une gestion très souvent déséquilibrées des ressources disponibles, des rivalités ethniques et régionales, le choc des intérêts entre acteurs autour de l’Etat, des actions subversives exogènes ». Au titre de la participation de femmes à la recherche de solutions aux conflits, Nassénéba Touré a donné le cas de la cote d’Ivoire. Elle a aussi donné le cas du Sénégal ou dans la crise en Casamance « des femmes mobilisées ont exigé des belligérants une trêve pour permettre aux communautés de respirer, elles ont organisé des marches, des journées de paix pour un cessez le feu. ». Enfin, le Maire d’Odienné, a l’adresse de ses sœurs élues locales a lancé « c’est par une prise de conscience collective de notre condition et de notre dignité que nous parviendrons à nous donner les possibilités et les moyens de notre totale libération. »
