Bonoua - Une centaine de personnes, estimant avoir perdu des intérêts du fait de la réalisation des travaux d’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe phréatique de Bonoua et en attente d’une compensation, ont bouclé plusieurs heures durant, vendredi, la voix d’accès au site, empêchant toute activité.
Ceux-ci, confortablement installés dans des chaises malaga, sous une bâche qu’ils ont dressée, ont occupé, de 8 heures à 17 heures l’entrée, dissuadant les ouvriers d’y pénétrer.
Dans leur avis de manifestation, remis au sous-préfet de Bonoua, Koné Fatoumata, qui s’est rendue sur place pour s’enquérir de la situation, ces personnes ont indiqué protester contre un "laxisme inadmissible dans le paiement de leurs indemnisations". Une situation qui à leurs yeux s’apparentent à "un gel du processus de dédommagement entamé par l’ONEP", ont-elles ajouté.
Les manifestants n’ont consenti à lever leur siège qu’après des tractations conduites de 13 heures et 16 heures par le directeur de cabinet du ministre des infrastructures, Patrick Achi, dépêché à Bonoua par celui-ci et, qui se sont soldées par la validation d’un chronogramme de paiement prenant effet dès le lundi.
Les travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe de Bonoua dont le coût global est de 90 milliards de FCFA pour une durée d’exécution de deux ans, ont été lancés par le président de la République, Alassane Ouattara en août 2012.
Financés pour la première phase par l’Eximbank de Chine à hauteur de 50 milliards de Fcfa, et la deuxième dans le cadre du contrat C2D avec la France (soit 40 milliards de Fcfa Ndlr) le projet à terme viendra renforcer l’alimentation en eau potable de la zone Sud d’Abidjan regroupant les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët par la production de 80 000 m3/jour.
La ville d’Abidjan, signale-t-on, cumule aujourd’hui un déficit en eau potable estimé à 150 000 m3 d’eau avec 350 000 m3 produit à ce jour alors que les besoins en consommation sont de 500 000 à 550 000 m3 d’eau.
(AIP)
as/kg/ask
Ceux-ci, confortablement installés dans des chaises malaga, sous une bâche qu’ils ont dressée, ont occupé, de 8 heures à 17 heures l’entrée, dissuadant les ouvriers d’y pénétrer.
Dans leur avis de manifestation, remis au sous-préfet de Bonoua, Koné Fatoumata, qui s’est rendue sur place pour s’enquérir de la situation, ces personnes ont indiqué protester contre un "laxisme inadmissible dans le paiement de leurs indemnisations". Une situation qui à leurs yeux s’apparentent à "un gel du processus de dédommagement entamé par l’ONEP", ont-elles ajouté.
Les manifestants n’ont consenti à lever leur siège qu’après des tractations conduites de 13 heures et 16 heures par le directeur de cabinet du ministre des infrastructures, Patrick Achi, dépêché à Bonoua par celui-ci et, qui se sont soldées par la validation d’un chronogramme de paiement prenant effet dès le lundi.
Les travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe de Bonoua dont le coût global est de 90 milliards de FCFA pour une durée d’exécution de deux ans, ont été lancés par le président de la République, Alassane Ouattara en août 2012.
Financés pour la première phase par l’Eximbank de Chine à hauteur de 50 milliards de Fcfa, et la deuxième dans le cadre du contrat C2D avec la France (soit 40 milliards de Fcfa Ndlr) le projet à terme viendra renforcer l’alimentation en eau potable de la zone Sud d’Abidjan regroupant les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët par la production de 80 000 m3/jour.
La ville d’Abidjan, signale-t-on, cumule aujourd’hui un déficit en eau potable estimé à 150 000 m3 d’eau avec 350 000 m3 produit à ce jour alors que les besoins en consommation sont de 500 000 à 550 000 m3 d’eau.
(AIP)
as/kg/ask
