Le collectif des Comités de gestion (Coges) de la ville de Gohitafla (situé à 25 km de Zuénoula), a organisé, le 11 décembre dernier, une marche de protestation sur l’Inspection de Gohitafla. Selon Tah Bi Zaouli Albert qui dirige la contestation, cette marche est l’expression d’un ras-le-bol des parents d’élèves. «Le collectif a assiégé les locaux de l’Inspection de Gohitafla pour exprimer leur mécontentement quant au paiement de la somme de 1000 F cfa destinée à l’appui à la pédagogie », a-t-il justifié. Le paiement de cette somme, a-t-il poursuivi, aurait été décidé de façon unilatéralement par l’inspecteur Kaby Michel lors de la réunion de rentrée, tenue à Zraluo le 07 septembre 2014. Pour lui, il aurait fallu un accord préalable de tous les Comités de gestion (estimés à une vingtaine) pour reconduire la somme de 1000 Fcfa, initialement, inscrite dans les cotisations des écoliers. Au lieu de 1000 Fcfa, le collectif des Coges a souhaité la somme 500 Fcfa pour couvrir les différentes évaluations. Finalement lors des premières évaluations du 4 décembre dernier, seulement 1 /3 des 8000 élèves que compte l’Inspection s’est acquitté des 1000 F cfa. Le Collectif estime que c’est un désaveu pour l’Inspecteur et donc demande son départ. Joint, Kaby Michel affirme avoir affaire à des individus qui, « mis en minorité, mènent une campagne de dénigrement contre sa personne et portent un coup au bon fonctionnement de l’administration ». A l’en croire, les 1000 Fcfa de cotisation ont été institués avant son arrivée. D’ailleurs, a-t-il souligné, cet appui à la pédagogie a été proposé par les écoles avant d’être autorisé par la Drenet. L’inspecteur a, en outre, révélé qu’il ne connait pas l’existence de ce collectif des Comités de gestion qui a été dissout depuis 2009 par arrêté.
K. Donald (Correspondant)
K. Donald (Correspondant)
