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Société Publié le dimanche 28 décembre 2014 | AIP

Gestion des COGES: les chefs traditionnels souhaitent leur implication

Gagnoa – L’implication des chefs de village dans la gestion des comités de gestion des établissements scolaires (COGES), pour une bonne gouvernance des fonds alloués par l’Etat, est souhaitée par le chef de Gnatroa, Laurent Joseph Abé Sahoré.

Lors d’un entretien avec l’AIP, en marge de la cérémonie de lancement d’un festival de Gnatroa, à environ 40 km de Gagnoa sur la route de Guéyo, le chef Abé Sahoré a demandé que les textes de création des COGES donnent pouvoir aux chefs de village à avoir un droit de contrôle de la gestion de la subvention allouée par l’Etat à ces comité, afin que leur action soit efficace et que les choses changent.

"Les chefs de village doivent être impliqués dans la gestion des COGES des écoles de leurs villages respectifs", a insisté M. Abé Sahoré, le 20 décembre lors du lancement de Gogoli Festival initié par la Mutuelle de développement de Gnatroa (MDG), arguant avoir demandé une deuxième école et une cantine dès son élection à la tête de Gnatroa, mais ignore comment se fait la gestion de la cantine entre le COGES et les enseignants.

Le comité de gestion des établissements scolaires (COGES) en Côte d’Ivoire est créé en janvier 1995 et se veut être un cadre de rencontre formelle et permanente entre les acteurs et partenaires de l’école, avec pour objectif la promotion de l’école.

Selon le chef du village de Gnatroa, certains acteurs de l’Education nationale utiliseraient une partie de la subvention accordée aux COGES à d’autres fins.

"Pourquoi les inspecteurs de l’enseignement primaire et les directeurs d’école s’attribuent un certain pourcentage de la dotation des COGES", s’est interrogé l’autorité traditionnelle avant de relever que cela amenuise considérablement la subvention de l’Etat et "au final, on ne peut rien faire concrètement avec cette subvention", a-t-elle conclu.

Comme celui du groupe scolaire de Gnatroa, la plupart des COGES dans les écoles primaires du pays rencontrent moult difficultés pour s’acquitter de leur mission pour laquelle leur création a été jugée nécessaire, évoque-t-on.

Ja/kp
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