Korhogo - Des mets anciens du patrimoine culinaire senoufo (nord) et de certains pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont été présentés au "Festival du pays senoufo", en vue de les valoriser et de favoriser leur apport en tant que facteurs d'interpénétration culturelle des peuples qui en sont les dépositaires.
Le "N’Debog", un mets à base d’arachide et de mais sec a été présenté. Il se mange en période de disette ainsi qu'au moment des travaux champêtres, a expliqué Mme Ouattara Mariam, une participante au festival, ajoutant que ce plat combat les vers intestinaux.
Le "Tchrom Saraga", un mets à base de feuilles d’haricot mélangées au riz et le "N’débra", une préparation d’arachide, de feuilles d’haricot et du riz en bouillie, étaient également au menu. Ce plat se consomme avec des feuilles utilisées comme cuillères.
Des boulettes à base de riz et de feuilles d’haricot appelées "Gnongon", un mets burkinabé, ont été aussi exposées ainsi que des préparations peuhles composées de pâte de mil communément appelée "Tô", du "Dêguê" fait de lait, du mil et du sucre.
La plupart des mets senoufo sont préparés avec les grains du néré appelés "Soumara". Ils sont riches en fer et rendent la sauce succulente. Ils ont des propriétés contre la tension artérielle et prolongent la longévité, a-t-on appris.
Tous ces mets ont été présentés samedi au stade municipal de Korhogo, à l’apothéose de ce festival qui a duré deux jours.
Il avait pour objectif de promouvoir la culture senoufo et de favoriser la cohésion sociale et le développement durable dans les régions du Poro, du Hambol, du Tchologo et de la Bagoué.
La commissaire à la restauration, Mme Ouattara Fanta, a fait savoir que cette présentation des plats senoufo avec ceux de la CEDEAO est un signe de paix entre les différentes communautés vivant à Korhogo.
Cependant, elle a déploré le manque de soutien moral et financier des cadres pour valoriser ces mets qui ont été concoctés par des femmes volontaires.
apk/kkp/ask
Le "N’Debog", un mets à base d’arachide et de mais sec a été présenté. Il se mange en période de disette ainsi qu'au moment des travaux champêtres, a expliqué Mme Ouattara Mariam, une participante au festival, ajoutant que ce plat combat les vers intestinaux.
Le "Tchrom Saraga", un mets à base de feuilles d’haricot mélangées au riz et le "N’débra", une préparation d’arachide, de feuilles d’haricot et du riz en bouillie, étaient également au menu. Ce plat se consomme avec des feuilles utilisées comme cuillères.
Des boulettes à base de riz et de feuilles d’haricot appelées "Gnongon", un mets burkinabé, ont été aussi exposées ainsi que des préparations peuhles composées de pâte de mil communément appelée "Tô", du "Dêguê" fait de lait, du mil et du sucre.
La plupart des mets senoufo sont préparés avec les grains du néré appelés "Soumara". Ils sont riches en fer et rendent la sauce succulente. Ils ont des propriétés contre la tension artérielle et prolongent la longévité, a-t-on appris.
Tous ces mets ont été présentés samedi au stade municipal de Korhogo, à l’apothéose de ce festival qui a duré deux jours.
Il avait pour objectif de promouvoir la culture senoufo et de favoriser la cohésion sociale et le développement durable dans les régions du Poro, du Hambol, du Tchologo et de la Bagoué.
La commissaire à la restauration, Mme Ouattara Fanta, a fait savoir que cette présentation des plats senoufo avec ceux de la CEDEAO est un signe de paix entre les différentes communautés vivant à Korhogo.
Cependant, elle a déploré le manque de soutien moral et financier des cadres pour valoriser ces mets qui ont été concoctés par des femmes volontaires.
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