M'Bahiakro - Quelque 12,5 hectares de plantation ont été détruits à Aklomianbla, un campement de la sous-préfecture de M'Bahiakro (Centre-Est, région de l'Iffou), a appris l'AIP de sources concordantes.
Il s'agit de plants de cacao, d'hévéa, de teck et de cultures vivrières qui ont été détruits, au cours d'une expédition punitive menée, le 30 décembre, par les populations de Dangou, un des deux villages ayant cédé par vente ses droits sur ces terres depuis 2011 à plus de 300 allogènes établis dans le campement.
Selon des témoins, cette opération a été menée par plus de 150 personnes. Arrivées sur les lieux autour de 9 heures, elles seraient reparties autour de 17 après leur forfait. Les propriétaires des lieux s'étant réfugiés en brousse, les "assaillants" auraient tué leurs animaux domestiques, préparé et mangé sur place.
Les éléments de la brigade de gendarmerie dépêchés sur les lieux le lendemain, ont fait le constat d'usage et ouvert une enquête. En attendant, une mission des autorités dans la localité, la tension y est encore vive.
Les acquéreurs des ces espaces litigieux avaient déjà été sommés en 2013 par leurs "tuteurs" d’y cesser les travaux. Les deux parties avaient été reçues par le sous-préfet d’alors pour conciliation.
Ce litige est le deuxième cas de destruction de biens suite à des conflits fonciers dans le département après celui au cours duquel plusieurs habitations à Kouadio Kouassikro avaient été incendiées en août dernier.
(AIP)
djmzb/fmo/ask
Il s'agit de plants de cacao, d'hévéa, de teck et de cultures vivrières qui ont été détruits, au cours d'une expédition punitive menée, le 30 décembre, par les populations de Dangou, un des deux villages ayant cédé par vente ses droits sur ces terres depuis 2011 à plus de 300 allogènes établis dans le campement.
Selon des témoins, cette opération a été menée par plus de 150 personnes. Arrivées sur les lieux autour de 9 heures, elles seraient reparties autour de 17 après leur forfait. Les propriétaires des lieux s'étant réfugiés en brousse, les "assaillants" auraient tué leurs animaux domestiques, préparé et mangé sur place.
Les éléments de la brigade de gendarmerie dépêchés sur les lieux le lendemain, ont fait le constat d'usage et ouvert une enquête. En attendant, une mission des autorités dans la localité, la tension y est encore vive.
Les acquéreurs des ces espaces litigieux avaient déjà été sommés en 2013 par leurs "tuteurs" d’y cesser les travaux. Les deux parties avaient été reçues par le sous-préfet d’alors pour conciliation.
Ce litige est le deuxième cas de destruction de biens suite à des conflits fonciers dans le département après celui au cours duquel plusieurs habitations à Kouadio Kouassikro avaient été incendiées en août dernier.
(AIP)
djmzb/fmo/ask
