Abidjan, 07 jan (AIP) - Le budget 2015 de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) de France prévoit la suppression de 1 100 emplois cette année, annoncent les syndicats de la compagnie ferroviaire, mercredi.
Le projet qui a été présenté ce jour au comité central d'entreprise, va être soumis jeudi au conseil d'administration.
Il s'agit du premier budget de la SNCF post-réforme ferroviaire, réunie depuis le 1erjanvier avec Réseau Ferré de France, le gestionnaire du réseau dont elle était séparée depuis 1997.
Dans le nouveau groupe, SNCF Mobilités, l'opérateur, et l'établissement de tête, perdront en 2015 environ 1 600 postes, selon l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT). SNCF Réseau, en charge de l'infrastructure, en gagnera 500, soit une balance négative d'environ 1 100 postes en effectifs budgétaires moyens nets (sur 148 985 estimés à la fin 2014).
"C'est un budget d'austérité, qui clairement ne permet pas d'assumer les ambitions", a commenté Roger Dillenseger, le représentant de l'UNSA. D’après lui, les suppressions annoncées dans la branche chargée du transport vont "entraîner une dégradation du service". Son collègue Rémi Aufrère, de la CFDT, estime que le budget, "difficile, très contraint", ne "répond pas aux enjeux" auxquels doit faire face la SNCF.
(AIP)
cmas
Le projet qui a été présenté ce jour au comité central d'entreprise, va être soumis jeudi au conseil d'administration.
Il s'agit du premier budget de la SNCF post-réforme ferroviaire, réunie depuis le 1erjanvier avec Réseau Ferré de France, le gestionnaire du réseau dont elle était séparée depuis 1997.
Dans le nouveau groupe, SNCF Mobilités, l'opérateur, et l'établissement de tête, perdront en 2015 environ 1 600 postes, selon l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT). SNCF Réseau, en charge de l'infrastructure, en gagnera 500, soit une balance négative d'environ 1 100 postes en effectifs budgétaires moyens nets (sur 148 985 estimés à la fin 2014).
"C'est un budget d'austérité, qui clairement ne permet pas d'assumer les ambitions", a commenté Roger Dillenseger, le représentant de l'UNSA. D’après lui, les suppressions annoncées dans la branche chargée du transport vont "entraîner une dégradation du service". Son collègue Rémi Aufrère, de la CFDT, estime que le budget, "difficile, très contraint", ne "répond pas aux enjeux" auxquels doit faire face la SNCF.
(AIP)
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