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Afrique Publié le jeudi 15 janvier 2015 | Xinhua

L’Afrique sub-saharienne enregistre une croissance de 4,5 % en 2014(Banque mondiale)

NAIROBI -- La croissance économique en Afrique sub-saharienne a augmenté de 4,5 % en 2014 par rapport à 4, 2 % en 2013, a déclaré la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport reçu jeudi.

Les Perspectives économiques mondiales 2015 de la BM ont attribué la croissance modérée aux investissements dans les infrastructures publiques, à la production agricole en hausse et aux services robustes.

"Les flux des Investissements directs étrangers (IDE), source importante du financement de la formation de capitaux fixes dans la région, ont baissé en 2014, reflétant une croissance plus lente sur les marchés émergents et au niveau des prix des marchandises", a indiqué la BM dans son rapport.

La croissance devrait accroître au Kenya, boostée par des investissements publics plus élevés et la reprise du tourisme.

Le rapport indique que les taux d'intérêt élevés et l'inflation pèseront sur le sentiment des consommateurs et des investisseurs au Ghana, ralentissant l'activité économique.

La croissance régionale du PIB ne devrait pas beaucoup bouger et devrait se maintenir à 4,6 % en 2015, et atteindre progressivement 5,1 % en 2017, soutenue par des investissements dans les infrastructures, une hausse de la production agricole et un élargissement des secteurs des services.

D'après le rapport, le prix des marchandises et les flux entrants de capitaux devraient apporter un soutien moindre, la demande et l'activité économique dans les marchés émergents demeurant effacées.

"La croissance restera solide dans la plupart des pays à faibles revenus, en raison des investissements dans les infrastructures et de l'expansion de l'agriculture, même si les prix réduits des marchandises auront un impact négatif sur les exportateurs de marchandises", selon le rapport.

La Banque mondiale indique également que l'Afrique du Sud devrait enregistrer une croissance lente mais régulière, soutenue en partie par la hausse progressive des exportations nettes, et des réformes visant à alléger les goulots d'étranglement dans le secteur de l'énergie. La BM indique par ailleurs qu'en Angola la croissance devrait connaître une reprise modérée grâce au rebond de la production pétrolière.

Au Nigeria, la dévaluation du naira va favoriser l'inflation et entraîner une croissance lente en 2015, mais avec l'expansion continue des secteurs non pétroliers, en particulier du secteur des services, la croissance devrait redémarrer en 2016 et au-delà.

Par ailleurs, plusieurs pays classés dans la catégorie des " marchés frontières", dont la Côte d'Ivoire, le Kenya et le Sénégal, ont pu tirer parti des marchés obligataires internationaux pour financer des projets d'infrastructures.

Selon la BM, les risques susceptibles d'affecter les perspectives de la région, provenant de facteurs internes et externes, diminuent globalement.

Sur le front interne, l'épidémie d'Ebola pourrait se propager plus que prévu, écorner la confiance et gravement perturber le commerce transfrontalier et les chaînes d'approvisionnement dans la région.

En outre, la BM indique que les budgets des gouvernements de plusieurs pays risquent d'être soumis à des demandes de dépenses accrues.

"Les conflits au Soudan du Sud et en République centrafricaine ainsi que les problèmes de sécurité dans le nord du Nigeria pourraient continuer de s'aggraver, avec des débordements et des conséquences néfastes pour la région", ajoute la BM.

Sur le front extérieur, le rapport cite comme faisant partie des risques majeurs pour la région une accentuation soudaine de la volatilité sur les marchés financiers internationaux ainsi que des baisses de prix des matières premières.

"Une baisse plus marquée ou continue du prix du pétrole aurait des effets négatifs sur la région, même si les importateurs nets de pétrole y gagneraient", note la BM.

Globalement, le déficit budgétaire de la région a diminué car plusieurs pays ont pris des mesures en 2014 pour contrôler les dépenses.

"Toutefois, dans le même temps, la situation budgétaire s'est détériorée dans de nombreux pays. Dans certains pays, cela est dû à une hausse de l'enveloppe des salaires (comme au Kenya et au Mozambique)", poursuit la banque.

"Dans d'autres pays (tels que le Mali, le Niger et l'Ouganda), cela a été provoqué par une augmentation des dépenses associées au pré-approvisionnement et à la hausse des investissements publics."

Selon la Banque mondiale, la chute des cours du pétrole, des métaux et des produits agricoles a pesé sur les exportations de la région.
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