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Société Publié le samedi 17 janvier 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Les samedis de Biton : Quand l’artiste ivoirien va se réveiller…

C’était dans un pays de l’Afrique centrale. A l’époque glorieuse des Armées au pouvoir. Les temps où le pouvoir rimait avec la force. Ces moments où les peuples se soumettaient au pouvoir comme des bambins à leur père. Un général devenu civil pour effrayer moins, fit une visite des quartiers de sa capitale pour savoir tout ce qui allait ou n’allait pas dans le pays. Partout, le peuple, débout, acclamait l’homme fort et proclamait que tout allait bien dans ce pays béni de Dieu et des dieux. Dans le dernier quartier visité, un jeune osa dire au Président-général ou au Général-Président que rien n’allait dans ce pays et se mit à égrener tous les maux de cette République où le peuple mentait comme il respire. Il conclut par cette phrase : « Quand le train ne marche pas c’est la locomotive qu’il faut remplacer. » Tout simplement pour dire que le Chef est le responsable des manquements. La Côte d’Ivoire nous montre, chaque jour, que le président de la République, est celui qui amorce le développement et que cela déteint sur ses collaborateurs. Rien que par son travail, tout le monde imite la ligne à suivre. L’un des exemples se situe au ministère de la Culture et de la Francophonie. Dès son entrée dans ce gouvernement de travailleurs et de fonceurs, Maurice Bandaman Kouakou, le ministre de la Culture et de la Francophonie, ne tenait qu’un seul discours. Faire de l’artiste ivoirien un être autosuffisant. Un être qui ne sera plus un assisté, un mendiant, le méprisé de la société, mais celui que tout le monde doit envier par sa prospérité. Il prenait comme exemple l’artiste américain ou des pays occidentaux dont la prospérité, la richesse dépasse largement ceux des hommes politiques. Alors, il mettra en place tous les schémas pour sortir l’artiste ivoirien de la misère. Il fera annuler une émission télévisée pour que les téléspectateurs viennent en aide aux artistes. « Plus jamais d’image misérabilisme de l’artiste ivoirien. » Le ministre chargera Madame Irène Assa Viera de trouver les moyens pour sortir l’artiste de la mendicité. Cette dernière avait déjà occupé le poste et en était partie à cause des incompréhensions et surtout du sport favori des artistes : les coups bas. On oublie souvent que Madame Viera est une magistrate. Une personne qui aime le droit, la justice. Et lorsqu’en fin d’année et en début, le Bureau Ivoirien des Droits d’auteur (BURIDA) commença à distribuer beaucoup d’argent, pour la première fois, aux artistes, grand fut l’étonnement. Comment a-t-elle réussi ce miracle ? Un logiciel qu’elle s’est procuré pour le bureau ivoirien des droits d’auteur. Comme le ministre ne cesse de dire : « pourquoi l’artiste ivoirien ne sera-t-il pas aussi prospère comme son homologue américain ou occidental ? » Il suffisait tout simplement d’imiter ceux qui ont réussi. La directrice et ses collaborateurs vont aller dans les pays développés pour apprendre. Ils verront, au bout de ces stages, ces séminaires, tout ce qui manquait au système ivoirien. Le miracle sera ce fameux logiciel que les autres possèdent. Le sacrifice consistait à débourser beaucoup d’argent pour l’acquérir afin que l’artiste ivoirien ne pleure plus. La juriste prendra désormais en compte tous les artistes sans exception. Tous ceux qui n’avaient jamais touché un sou se verront appelés, avec surprise, qu’ils peuvent venir retirer un chèque. Le nouveau logiciel enregistre toutes les activités d’un artiste à travers la presse, les réseaux sociaux ou toute forme de communication. Il appartient maintenant à tous les artistes de venir s’inscrire au BURIDA en déposant leurs œuvres et aussi et surtout pour avoir un profil lié à des réseaux sociaux afin que le logiciel note toutes leurs activités. Le monde a changé et l’ordinateur permet au continent Africain de rattraper rapidement son retard sur le reste du monde. Pour le BURIDA dont les nouvelles actions ne sont qu’un début, les meilleurs jours sont à venir, car des chèques plus importants se préparent. D’autres actions sont à ajouter. Par exemple, plaidant pour ma chapelle, les Bibliothèques. En France, chaque ouvrage d’un auteur lu, bénéficie d’un droit d’auteur. On espère que cela viendra un jour. La moisson est abondante pour les artistes ivoiriens. L’émergence est à leur portée. Il est à noter qu’avec une modique somme l’artiste ivoirien peut se soigner ainsi que ses quatre enfants et son épouse. Le pourcentage concédé, dans les cliniques et les pharmacies, est appréciable. Plus d’image d’un artiste laçant un sos ou organisant un téléthon en vue de demander de l’aide pour se soigner ou acheter des médicaments. Désormais, avec la nouvelle politique du BURIDA, il pourra se prendre en charge. La veillée continue au BURIDA car les agents et leur patronne passent beaucoup de nuit blanche dans leur bureau. Ils sont en train de réveiller les artistes ivoirien. Quand ils finiront leur travail, le réveil de l’artiste ivoirien transformera ce pays. Il reste au « Bravethcê » de s’adresser aux artistes ivoiriens. On ne peut pas ne pas l’associer à ce réveil. On veut l’entendre parler à tous les artistes dans un discours prometteur. L’artiste est celui qui est le vrai porte-voix du peuple. Le seul qui sent l’aspiration du peuple. Il est bon de l’écouter et lui parler surtout en ces moments qui pointent à l’horizon. C’est bien de privilégié la presse mais l’artiste mérite aussi des égards. La critique du quotidien n’est sans aucune comparaison avec l’image du futur et des siècles. Ainsi va l’Afrique. A la semaine prochaine.
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