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Société Publié le lundi 19 janvier 2015 | Notre Voie

Après l’incendie à l’hôpital général d’Abobo sud: Abdoul kader keita engage la responsabilité de la Mairie

Pr. Abdoul Kader keita, directeur de cabinet du ministre da la Santé et de lutte contre le Sida a accusé hier en des propos voilés la mairie d’Abobo dans l’incendie qui a dévasté, dimanche dernier, une partie de l’hôpital général de la commune. « Nous sommes venus pour constater l’importance des dégâts et apporter notre soutien à la direction de cet Hôpital. Nous avons frôlé la catastrophe mais le danger n’est pas encore fini. Grâce à la promptitude des jeunes gens et des sapeurs-pompiers militaires, le pire a pu être évité. Dès lors des dispositions doivent être prises. Nous pensons qu’il faut dès maintenant que la mairie d’Abobo prenne ses responsabilités», a-t-il déclaré à la fin de sa visite des lieux sinistrés en compagnie de plusieurs responsables techniques du ministère de la santé. Au terme de cette visite, le premier collaborateur de Raymonde Goudou Coffie a promis de prendre rapidement attache avec les différentes mairies du pays pour sécuriser les alentours des hôpitaux et centres de santé. La plus remontée est Mme N’Doumy Kouakou Diessira, directrice de l’hôpital général d’Abobo sud. Elle a dénoncé les branchements électriques anarchiques qui ont causé cet incendie. « Toute la buanderie est partie en fumée à cause des branchements électriques anarchiques. Les dégâts sont énormes, nous allons essayer de les évaluer. Nous pensons que la mairie doit prendre ses responsabilités en détruisant tous les magasins qui sont aux alentours des hôpitaux ». Après l’enceinte de l’hôpital général d’Abobo, la délégation du ministère de la Santé et de la lutte contre le sida a effectué une visite aux alentours dudit établissement sanitaire. Le constat est clair. L’accès à l’hôpital général d’Abobo est obstrué par les commerçants, transporteurs et autres… Ce qui ne facilite pas le travail aux praticiens de la santé : infirmiers, ambulances, médecins, sages-femmes et même les patients et leurs parents. En clair, cet hôpital à proximité d’un marché où règne un grand désordre synonyme d’insécurité. Toutes les voies qui y ont accès sont totalement encombrées par la construction anarchique de magasins, kiosques à café, boutiques, restaurants... Tout cela dans un désordre indescriptible.

Coulibaly Zié Oumar
Source : Service communication MSLS
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