Abidjan - D’une capacité de 80 000 m3/jr qui viennent s’ajouter aux 40 000 m3 que fournit déjà la station de Yopougon Niangon récemment inaugurée, la station de traitement d’eau potable de Bonoua dont l’inauguration aura lieu lundi, en présence du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, se pose comme un pas décisif vers la réalisation de l’ambition des autorités ivoiriennes de résoudre complètement les problèmes d’eau à Abidjan.
"Nous n’aurons plus de problème d’eau à Abidjan d’ici à fin janvier 2015", assurait le 12 décembre dernier le Président Alassane Ouattara, procédant à l’ouverture de la station de Yopougon Niangon.
L’assurance sera encore plus fondée ce lundi quand il va inaugurer officiellement la station de Bonoua dont la capacité de production cumulée avec celle de Yopougon (soit 120 000 m3 d’eau) va réduire de 80% le déficit en eau potable de la capitale économique ivoirienne estimé à quelque 150 000 m3.
Abidjan affichait, selon des données avancées par le ministère des Infrastructures économiques, une production journalière totale d’environ 350 000 m3, là où les besoins étaient estimés à 500 000 m3/jour, signale-t-on.
La station de Bonoua va notamment améliorer l’approvisionnement en eau potable de l’île de Petit Bassam qui regroupe les communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët et dont les populations sont estimées à quelque deux millions d’habitants.
Le projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan à partir de la nappe du Sud-Comoé, lancé le 06 août dernier, comprend deux phases, rappelle-t-on. La première, d’un coût global de 50 milliards, sera livrée ce lundi.
Cette phase a vu la réalisation et l’équipement de 18 forages à grand diamètre (250 m3/h chacun) sur les champs captant de Tchintchébé (11 forages) et de Ono (07 forages). 80 mille m3 d’eau seront tirés quotidiennement de ces forages par le biais de motopompes.
Toute cette quantité d’eau sera par la suite convoyée vers la station de Bonoua qui comprend une unité de traitement et deux cuves de 5 000 m3 dans lesquelles l’eau traitée sera stockée temporairement, avant d’être convoyée à travers les canalisations en construction vers Abidjan, via les deux stations de reprise de 4 000 m3 chacune, l’une à Moossou et l’autre à Abidjan (Port-bouët).
L’eau en provenance de Bonoua sera traitée à nouveau au niveau des stations de reprise qui vont par ailleurs permettre d’élever le débit d’écoulement de l’eau vers sa destination finale, notamment les châteaux d’eau d’Abidjan, à partir desquels elle va être distribuée aux ménages de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët.
Le projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan à partir de la nappe du Sud-Comoé prendra en compte, outre Abidjan, les départements de Grand-Bassam et d’Alépé. Il prévoit aussi un renforcement de l’alimentation en eau potable des localités traversées, signale-t-on par ailleurs.
(AIP)
kg/kkp/ask
"Nous n’aurons plus de problème d’eau à Abidjan d’ici à fin janvier 2015", assurait le 12 décembre dernier le Président Alassane Ouattara, procédant à l’ouverture de la station de Yopougon Niangon.
L’assurance sera encore plus fondée ce lundi quand il va inaugurer officiellement la station de Bonoua dont la capacité de production cumulée avec celle de Yopougon (soit 120 000 m3 d’eau) va réduire de 80% le déficit en eau potable de la capitale économique ivoirienne estimé à quelque 150 000 m3.
Abidjan affichait, selon des données avancées par le ministère des Infrastructures économiques, une production journalière totale d’environ 350 000 m3, là où les besoins étaient estimés à 500 000 m3/jour, signale-t-on.
La station de Bonoua va notamment améliorer l’approvisionnement en eau potable de l’île de Petit Bassam qui regroupe les communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët et dont les populations sont estimées à quelque deux millions d’habitants.
Le projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan à partir de la nappe du Sud-Comoé, lancé le 06 août dernier, comprend deux phases, rappelle-t-on. La première, d’un coût global de 50 milliards, sera livrée ce lundi.
Cette phase a vu la réalisation et l’équipement de 18 forages à grand diamètre (250 m3/h chacun) sur les champs captant de Tchintchébé (11 forages) et de Ono (07 forages). 80 mille m3 d’eau seront tirés quotidiennement de ces forages par le biais de motopompes.
Toute cette quantité d’eau sera par la suite convoyée vers la station de Bonoua qui comprend une unité de traitement et deux cuves de 5 000 m3 dans lesquelles l’eau traitée sera stockée temporairement, avant d’être convoyée à travers les canalisations en construction vers Abidjan, via les deux stations de reprise de 4 000 m3 chacune, l’une à Moossou et l’autre à Abidjan (Port-bouët).
L’eau en provenance de Bonoua sera traitée à nouveau au niveau des stations de reprise qui vont par ailleurs permettre d’élever le débit d’écoulement de l’eau vers sa destination finale, notamment les châteaux d’eau d’Abidjan, à partir desquels elle va être distribuée aux ménages de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët.
Le projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan à partir de la nappe du Sud-Comoé prendra en compte, outre Abidjan, les départements de Grand-Bassam et d’Alépé. Il prévoit aussi un renforcement de l’alimentation en eau potable des localités traversées, signale-t-on par ailleurs.
(AIP)
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