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Société Publié le lundi 26 janvier 2015 | Le Sursaut

Transport terrestre/Gare de Bassam à Treichville: le guichet de tickets d’Aboisso saccagé

C’est avec une voix pleine d’émotions que Doumbia Maméry, président de la Mutuelle générale des chauffeurs professionnels de la Cedeao (Mugcp-Cedeao), s’est adressé à la presse le 24 janvier dernier au siège de sa structure à Treichville gare de Bassam. Il rendait compte des actes de vandalisme dont la gare de Bassam été victime très tôt le matin. ‘’Depuis 3 h du matin, j’ai été appelé par des chauffeurs m’informant que des individus, se disant jeunes de Treichville, sont venus cambrioler et saccager le guichet de tickets d’Aboisso. Selon eux, ils ne peuvent pas accepter un guichet dans une garer routière’’, relate Doumbia Maméry. Qui se pose la question de savoir où les guichets peuvent alors être installés autre que dans les gares. Pour le président de la Mugcp-Cedeao, ces jeunes vandales qui ne sont ni transporteurs, ni syndicats, sèment la zizanie dans le secteur du transport au niveau du Sud-Comoé. Face à la situation, le trafic a été légèrement perturbé jusqu’aux environs de 10 h. Par ce petit arrêt de travail, les chauffeurs desservant la ligne du Sud-Comoé, entendaient manifester leur mécontentement. Doumbia Maméry a souhaité que le Pca, Camara Abdramane, et le Directeur général, Diaby Ibrahim, du Haut conseil du patronat des entreprises de transports routiers de Côte d’Ivoire, mettent tout en œuvre pour que ce genre d’actions qui ne se répète plus. « Messieurs le Pca et le DG, je vous prie de rencontrer qui de droit, pour définitivement mettre fin à ce genre de vandalisme qui n’honore pas notre corporation. Nous sommes des opérateurs économiques, et à ce titre, nous devons aussi participer à l’émergence du pays à l’horizon 2020. De fait, il nous faut de la quiétude. Le désordre et tout autre forme de vandalismes ne font pas notre affaire à ce jour », a laissé entendre le 1er responsable de la Mugcp-Cedeao. Qui a invité le ministre de tutelle, Gaoussou Touré, à redoubler d’effort pour mettre fin aux désordres dans le secteur. Doumbia Maméry fonde assez d’espoir sur le ministre des Transports et les dirigeants du Haut conseil pour définitivement ramener la tranquillité dans la zone du Sud-Comoé.

ROMARIC SAKO
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