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Politique Publié le jeudi 29 janvier 2015 | Le Bélier Intrépide

presidentielle 2015/Ouattara deja en campagne: Comment se discréditent Yousouf Bakayoko et Francis Wodié

© Le Bélier Intrépide Par Marc Innocent
Infrastructures économiques/ Le pont de Bouaflé inauguré par le Président de  la République
Jeudi 15 Janvier 2015. Bouaflé. Le Président de la République SEM. Alassane Ouattara a procédé à l`inauguration du pont de la Marahoué en présence des membres du gouvernement et des fils de la région de la Marahoué.
Ouattara est déjà en campagne présidentielle avant la lettre. C’est le constat et le mutisme de Youssouf Bakayoko et Francis Wodié qui dirigent des institutions censées appliquer la loi électorale inquiète.

Après avoir annoncé sa candidature à la présidentielle d’Octobre 2015 et cela un an avant les échéances, Ouattara est déjà en campagne sans que la loi ne l’autorise. Le chef de l’Etat et ses soutiens ne manquent pas d’occasion pour solliciter les électeurs ivoiriens en vue d’un second mandat pour le candidat du Rassemblement des républicains. Le mutisme de Yousouf Bakayoko et Francis Wodié qui dirigent respectivement la Commission électorale indépendante(CEI) et le conseil constitutionnel sonne comme un discrédit. Peut-on faire confiance à ces deux personnalités dans la conduite du processus électoral ? La question reste posée. Et pourtant la loi N°2000-514 du 1er Août 2000 portant code électoral est sans équivoque sur le sujet. L’article 32 de ce code stipule que « sont interdites toutes réunions électorales et toute propagande électorale par quelque mode que ce soit, en dehors de la durée réglementaire de la campagne électorale ». Et pourtant Bédié qui soutient la candidature de Ouattara disait à l’inauguration du 3ème pont que « Ce pont à lui seule vaut deux mandats ». C’est une propagande électorale invitant les Ivoiriens à réélire Ouattara.

Bédié est en campagne avant l’ouverture de celle-ci, un acte répréhensible au regard de l’article 32 alinéa 2 du code électoral assorti d’une peine d’emprisonnement de 11 jours à 2 mois et d’une amende allant de 50.000 à 360.000 FCFA. Toute chose qui confirme le constat de certains observateurs de la scène politique ivoirienne quand ils affirment que le respect des lois est l’un des talons d’Achille de la gouvernance Ouattara. Ce dernier continue ne cumulet-il pas les fonctions de président de la république et de président du RDR, en violation de la constitution ? Sans que cela n’interpelle Francis Wodié, garant de la constitutionnalité des lois. Ce qui laisse apparait en filigrane ce que le conseil constitutionnel, juge des élections réserve aux Ivoiriens en octobre prochain.

Par K.Y
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