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Société Publié le lundi 2 février 2015 | Le Sursaut

Déchets toxiques/Une cérémonie d’hommage au président Ouattara empêchée: voici les raisons

La cérémonie d’hommage au président de la République, organisée par les victimes des déchets toxiques, samedi à Vridi cité, a été interrompue par le ministre de l’Intérieur et da la Sécurité. Charles Koffi, l’initiateur, en donne les raisons.

La cérémonie de reconnaissance au président Ouattara pour ses actions en faveur des victimes des déchets toxiques n’a pu se tenir ce samedi 31 janvier au terrain de Vridi cité comme annoncée en grande pompe depuis une semaine par des spots publicitaires sur Rti1. Et pour cause, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, selon le commissaire Koné Bertin du 5ème arrondissement de Port-Bouët, se serait opposé à la tenue de cette cérémonie pour éviter des troubles à l’ordre public. Pourtant, Charles Koffi, président du Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci), organisateur de ladite cérémonie, dispose d’une autorisation officielle de la municipalité. Sans faux-fuyant, il livre les secrets d’une telle décision : « En réalité, juste derrière ce terrain, se trouve le siège de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Claude Gohourou. Au sortir du jugement, ils sont venus dire aux populations qu’ils ont gagné le procès. Ils ont commencé à rançonner les victimes à hauteur de 9 000 Fcfa. Ces personnes-là soudoient en plus la police de Port-Bouët. Ainsi, elles ont peur que la vérité éclate. Voici pourquoi, elles usent de tous ces subterfuges pour empêcher la tenue de cette cérémonie. C’est vraiment regrettable que cela se passe sous le régime d’Alassane Ouattara ». Toutefois, cette cérémonie visait, selon Charles Koffi, à remercier le président de la République qui a ‘‘surtout posé des actions essentielles au profit des victimes des déchets toxiques’’. Actions qui ont conduit à un jugement à l’issue duquel, Claude Gohourou, Koné Cheick Oumar et autres ont été condamnés à 20 ans de prison ferme. A cela s’ajoute le débarquement de l’ex-ministre Adama Bictogo dès les premières heures, lorsque sa responsabilité pénale a été engagée dans le détournement de 600 millions de Fcfa au détriment de près d’un millier de victimes. Toujours selon Charles Koffi, Koné Cheick Oumar s’était arrogé la qualité d’organisateur du tournoi Ado, le bâtisseur. Et suite à une manifestation des victimes, le président de la République, vu les antécédents judiciaires de cet homme, l’a débarqué de ce tournoi. C’est donc Alassane Ouattara que les victimes des déchets toxiques venus des quatre coins d’Abidjan s’apprêtaient à honorer lorsque cette réunion a été brutalement interrompue. Et Charles Koffi d’avertir : « Le combat qu’a mené le président Ouattara, c’est pour restaurer un Etat de droit. Il n’est donc pas normal que ses collaborateurs sabotent ce travail colossal au point d’avilir sa personnalité et d’entacher sa crédibilité auprès des populations ». Pour finir, Charles Koffi et le Renadvidet-CI considèrent ce musèlement comme une victoire. Mieux, ils soutiennent remettre le couvert face à ceux, disent-ils, qui veulent cacher le soleil avec la main.

Cyrille Nahin
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