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Société Publié le mardi 3 février 2015 | Ivoire-Presse

Entretien/ Mbahia Maférima (S.N à la Famille et à la protection de l’enfant- RDR) : « Nous condamnons ces actes horribles et criminels »

© Ivoire-Presse Par DR
Arbre de Noël à Abobo-Banco/ Mbahia Maférima offre des cadeaux à 300 enfants
Dimanche 21 décembre 2014. Abidjan. A l’initiative du Secrétariat national à la Famille et à la Protection de l’Enfant du RDR dirigé par Mbahia Maférima a eu lieu une cérémonie de remise de cadeaux à 300 enfants de la commune d’Abobo-Banco, à l’occasion de la célébration de Noël. Etait également présent, le SG par intérim du RDR, Amadou Soumahoro.

La Secrétaire nationale à la Famille et à la protection de l’enfant du RDR Mbahia Maférima se prononce sur le phénomène d’enlèvement des enfants et d’autres sujets d’actualité.
Votre département a organisé au mois de novembre 2014, un séminaire sur la « famille, la femme et l’enfant à l’épreuve de l’émergence 2020 ». Quelles en sont les conclusions et les recommandations ?
Mbahia Maférima :Avant tout propos, je voudrais saisir cette occasion pour souhaiter une excellente année 2015 au Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, à la direction du parti, à tous les militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ainsi qu’à toutes les familles de Côte d’Ivoire. En ce qui concerne le séminaire organisé le 21 novembre 2014, je voudrais indiquer qu’il a été d’une grande utilité parce qu’il nous a permis de faire des propositions à différents niveaux dans les perspectives de l’émergence à l’horizon 2020. Les conclusions du séminaire sont prêtes. Permettez, toutefois, que nous en réservions la primeur à la haute direction de notre parti.
Comment réagissez-vous au phénomène d’enlèvement des enfants qui met tout le pays en émoi ?
C’est une situation qui nous préoccupe au plus haut point. Nous condamnons ces actes horribles et criminels. Il est inconcevable que des individus puissent s’en prendre à d’innocentes personnes, sans défense. Nous en appelons à plus de vigilance de la part des parents et des éducateurs. Nous avons bon espoir que les mesures vigoureuses prises par le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, de même que celles prises par le ministère de la Solidarité, de la famille, la femme et de l’enfant, permettront de mettre ces criminels hors d’état de nuire, et d’arrêter ce phénomène. Nous déplorons que des esprits malins veuillent tirer profit de la situation actuelle pour tenter de semer un vent de panique au sein de la population, en répandant des rumeurs tous azimuts. Cette campagne ne passera pas.
Quelles seront les actions prioritaires de votre Secrétariat national en 2015 ?
Nous allons d’abord faire le bilan de nos actions de l’année 2014. En 2015, le contexte assez particulier, puisque nous sommes en année électorale, nos actions vont donc converger vers la réélection du président Alassane Ouattara. La réélection du président Ouattara permettra la poursuite du programme du « Vivre ensemble » et l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. Les premiers bénéficiaires de cette politique sont, bien sûr, l’enfant et la famille. Nous serons donc sur le terrain cette année 2015 pour défendre le bilan du président Alassane Ouattara que nous estimons largement positif
Malgré l’appel du président Bédié à soutenir la candidature du président Alassane Ouattara, des leaders du Pdci sont déterminés à briguer la magistrature suprême en 2015. Dans ces conditions, pensez-vous que les chances de réélection de votre candidat sont intactes ?
Nous n’avons aucune crainte. Les velléités de candidature sont le signe de l’expression démocratique. Le président Henri Konan Bédié a bien motivé son appel à soutenir le président Alassane Ouattara. Il a parlé du « bilan plus que flatteur » du mandat du chef de l’Etat. Il a dit qu’à travers la candidature unique, il s’agissait d’assurer le succès du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) aux élections de 2015 dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire et de la paix. Ensuite, aboutir à un parti unifié. Cela nous paraît suffisamment clair. Et à notre humble avis, tous les cadres du Rhdp devraient s’approprier ce discours. Que des cadres houphouétistes veuillent se présenter comme candidats, c’est leur droit. Pour nous, c’est clair, Alassane Ouattara a le meilleur profil. Et son bilan, à lui seul, est un programme de campagne. Nous ne finirons pas de citer les nombreuses réalisations faites en l’espace de quatre ans et dont la plus emblématique reste le Pont Henri Konan Bédié. Les infrastructures, le retour de la sécurité, le rayonnement du pays sur le plan international, les efforts de bonne gouvernance couronnés par une croissance à bientôt deux chiffres, le relèvement du Smig et la revalorisation des salaires sont autant d’atouts pour le président Alassane Ouattara.
De nombreux militants du Rdr se disent déçus des cadres et se considèrent comme des laissés-pour-compte. Ne redoutez-vous pas que cette situation soit défavorable au candidat Alassane Ouattara en octobre 2015 ?
Il ne faut pas exagérer sur cette question. Je voudrais citer le Secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro qui a dit, au lendemain de la célébration de notre 20e anniversaire, que le Rdr n’était pas sourd « aux cris et aux clameurs ». Il y aura des réglages là où cela s’avère nécessaire. Nous mettons tout en œuvre pour que le RDR parte en rangs serrés à ces élections. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous unir autour de notre leader, le président Alassane Ouattara.
En dehors des activités politiques, vous êtes à la tête de la Direction des enquêtes et des vérifications fiscales à la Direction générale des Impôts. En quoi consiste précisément votre mission ?
Notre mission consiste à contrôler les déclarations souscrites par les contribuables en ne mettant pas en cause leur bonne foi. En outre, elle consiste à lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Nous avons un objectif de dissuasion, de persuasion et un objectif budgétaire. Nous devons réaliser les objectifs de recettes qui nous sont fixés par la Direction générale.
Avec votre calendrier chargé en fin d’année 2014, êtes-vous parvenue à atteindre les objectifs qui vous étaient fixés?
Nous avons, certes, un calendrier chargé. Mais tout réside dans la planification et dans l’organisation du travail. Pour 2014, l’objectif assigné était de 23 milliards de F.cfa. La Direction des enquêtes et des vérifications fiscales a réalisé 24 milliards 600 millions F cfa soit un écart positif de plus d’un milliard. C’est un résultat historique. Déjà, en 2013, avec 20 milliards comme objectif, nous avons réalisé 21 milliards 700 millions F cfa. Pour 2015, l’objectif a été fixé à 31 milliards F.cfa soit près de 26% de réalisations précédentes. Nous sommes confiants qu’avec l’aide de Dieu et l’abnégation de tous les agents, cet objectif sera atteint.
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