Des populations de Motobé et de Nougoussi, dans le département d’Alépé, ont exprimé leur opposition au projet de création de plantations et d’usines initié par l’entreprise agro-industrielle Palmafrique dans leur village.
"Nous sommes des paysans et des hectares de nos forêts seront occupés sur des décennies par ces projets. Où trouverons-nous des terres cultivables pour nos enfants et pour vivre", s'est interrogé vendredi Mme Nonda Céline, ménagère à Nougoussi.
Pour M. Wedjé Léon, planteur à Motobé, les initiateurs vont tirer profit de la création des plantations et des usines sans que les villageois ne puissent avoir des retombées financières.
Face à ces appréhensions, le directeur général de la Palmafrique, M. Thierry Davaille, a affirmé à l’assistance que les terres mises à leur disposition ne vont pas leur appartenir. "Nous allons les sécuriser au nom des autorités villageoises", a-t-il rassuré.
ayn/tad/kkp/kam
"Nous sommes des paysans et des hectares de nos forêts seront occupés sur des décennies par ces projets. Où trouverons-nous des terres cultivables pour nos enfants et pour vivre", s'est interrogé vendredi Mme Nonda Céline, ménagère à Nougoussi.
Pour M. Wedjé Léon, planteur à Motobé, les initiateurs vont tirer profit de la création des plantations et des usines sans que les villageois ne puissent avoir des retombées financières.
Face à ces appréhensions, le directeur général de la Palmafrique, M. Thierry Davaille, a affirmé à l’assistance que les terres mises à leur disposition ne vont pas leur appartenir. "Nous allons les sécuriser au nom des autorités villageoises", a-t-il rassuré.
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