Odienné - Des directeurs de radios de proximité ont dénoncé leurs conditions de travail et appellent à une révision des statuts des radios communautaires pour leur permettre de générer des ressources pour être plus viables.
"Je suis directeur d’une radio communautaire à Odienné. Je puis vous rassurer que notre gros souci, c’est l’inexistence de traitement. Nous n’avons aucune prime. Nous sommes quand même des pères et mères de famille, mais sans intéressement, comment peut-on travailler", s’est M. Sangaré Namoudou, directeur de la radio Kabadougou, jeudi, lors d’un entretien avec l’AIP.
M. Koné Mory alias Djatré, quant à lui, appelle à une révision des statuts des radios de proximité qui prônent le bénévolat. "Ce qui oblige nos agents à travailler à la radio pendant leur temps libre", a-t-il ajouté, estimant que les statuts doivent être modifiés pour donner la possibilité aux radios d’engranger des fonds pour intéresser les agents.
Les équipements vétustes doivent être renouvelés, selon les directeurs des radios qui appellent au soutien des mairies et des conseils régionaux.
(AIP)
SS/kp
"Je suis directeur d’une radio communautaire à Odienné. Je puis vous rassurer que notre gros souci, c’est l’inexistence de traitement. Nous n’avons aucune prime. Nous sommes quand même des pères et mères de famille, mais sans intéressement, comment peut-on travailler", s’est M. Sangaré Namoudou, directeur de la radio Kabadougou, jeudi, lors d’un entretien avec l’AIP.
M. Koné Mory alias Djatré, quant à lui, appelle à une révision des statuts des radios de proximité qui prônent le bénévolat. "Ce qui oblige nos agents à travailler à la radio pendant leur temps libre", a-t-il ajouté, estimant que les statuts doivent être modifiés pour donner la possibilité aux radios d’engranger des fonds pour intéresser les agents.
Les équipements vétustes doivent être renouvelés, selon les directeurs des radios qui appellent au soutien des mairies et des conseils régionaux.
(AIP)
SS/kp