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Politique Publié le mardi 17 février 2015 | APA

Bro Grégbé dénonce une falsification de l’histoire de la crise post électorale en Côte d’Ivoire

© APA Par Atapointe
Ouverture de la 8eme convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien
Vendredi 21 février 2014. Abidjan. Le Front populaire ivoirien (FPI), au Palais des Sports de Treichville, les travaux de sa 8ème convention extraordinaire en présence de Pascal Affi N’guessan, Président du parti et des membres des différentes instances. Ph: Bro Grégbé Genéviève.
L’ancienne ministre ivoirienne Geneviève Bro Grégbé par ailleurs, ex-directrice de campagne de Laurent Gbagbo chargée des femmes a estimé, mardi, devant la Cour d’Assises d’Abidjan qu’on « veut falsifier l’histoire de la Côte d’Ivoire en transformant les victimes en bourreaux ».

« J'étais Directeur de campagne de Laurent Gbagbo chargée des femmes. J'ai sillonné la Côte d'Ivoire et les autres pays africains dans ce cadre. Je n'avais donc pas le temps de préparer des coups d'Etat », a-t-elle soutenu en insistant que « je ne suis pas une meurtrière ».

« Je refuse qu'on dise que j'ai organisé des bandes armées. J'ai parlé pour que cessent les tueries et si c'était à refaire, je le referai » a poursuivi Geneviève Bro Grégbé, ajoutant que « j'ai dirigé les femmes patriotes et aucune d'entres elles n'a commis une quelconque exaction ».

Pour elle, « on veut falsifier l'histoire de la Côte d'Ivoire en transformant les victimes pour les bourreaux. A la résidence de Gbagbo, nous prions. Je n'organisais pas des réunions de guerre ».
Mme Grégbé, regrette en outre d'avoir « surestimé la grande France des droits de l'homme en ne croyant pas qu'elle pouvait nous bombarder ».

Sur les bombardements d'Abobo (comme au Nord d'Abidjan) en mars 2011, elle dit n'avoir « aucun élément de dire si oui ou non des femmes ont été tuées à Abobo mais, je déplore tous les morts ».

83 cadres pro-Gbagbo dont Simone Ehivet Gbagbo, poursuivis pour des faits d'atteinte à la sûreté de l'Etat, comparaissent depuis décembre dernier, devant la Cour d'assises d'Abidjan dans le cadre du procès de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.

SB/ls/APA
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