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Économie Publié le samedi 21 février 2015 | AIP

"Nous espérons que la présentation du PND permettra d’attirer de nouveaux investisseurs marocains" (Amadou Gon)

© AIP
Ouverture du Forum international Afrique Développement (FAD)
Le secrétaire général de la Présidence ivoirienne, Amadou Gon Coulibaly, à l’ouverture du Forum international Afrique Développement (FAD).
Casablanca - Le Secrétaire général de la Présidence ivoirienne, Amadou Gon Coulibaly a dit ses espoirs de voir davantage d’investisseurs privés marocains s’implanter en Côte d’Ivoire au regard de la présentation qu’il a faite du plan national de développement (PND 2012-2015) du pays lors de la 3ème édition du Forum international Afrique Développement, qui s’est tenu de jeudi à vendredi, à Casablanca (Maroc).

M. Gon s’exprimait à la 3ème édition du Forum international Afrique Développement (FAD) dans un entretien à l’AIP, affirmant, "nous sommes venus à ce forum pour exposer sur le plan national de de développement (PND) de la Côte dd’Ivoire, et offrir à tous les opérateurs privés marocains et banques marocaines toutes les données nécessaires pour apprécier la nécessité de venir investir dans notre pays".

"Nous sommes venus décrire quel est l’environnement des affaires aujourd’hui en Côte d’Ivoire, montrer que beaucoup de reformes ont été entreprises au plan institutionnel et sectoriel qui font que l’environnement des affaires s’est amélioré et notre classement dans le rapport "Doing Business" de la Banque mondiale l’en a attesté ; nous sommes également venus indiquer que nous avons une économie en forte croissance avec un cadre macroéconomique stable qui offre de nombreuses opportunités d’investissements au niveau du partenariat public-privé (PPP) et des investissements privés", a-t-il précisé.

M. Gon Coulibaly a rappelé que la coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire "s’est intensifiée ces trois dernières années notamment par la qualité des relations entre le Roi Mohammed VI et le président Alassane Ouattara".

A sa suite, d’autres personnalités de la délégation ivoirienne ont exprimé leur satisfécit au terme du forum.

Pour le directeur général du centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel, "nous sommes toujours dans un processus qui avance très bien; les bilans à mi-parcours sont satisfaisants, il n’ya pas de raisons que nos objectifs qui consistent à dynamiser l’investissement privé en Côte d’Ivoire ne se réalisent pas; on a eu de bons contacts qui ont raffermi les liens entre le Maroc et la Côte d’ivoire".

"Les choses avancent assez bien; les Marocains sont beaucoup dans les banques, les BTP, les infrastructures; nous leur demandons de rentrer dans l’agro-industrie, parce que c’est un secteur qui nous intéresse en Côte d’Ivoire pour développer notre industrie, dans les services car ils y ont des capacités", a exprimé le directeur général du CEPICI.

"De la satisfaction au regard du retour que nous avons eu de la délégation ivoirienne (officiels et hommes d’affaires) qui sont venus à ce forum; les autres délégations des pays frères m’ont aussi dit leur satisfaction.

Pour nous c’est un motif de fierté et de satisfaction, car il ya eu plus de 4500 rendez-vous B to B, ça veut dire que l’Afrique a envie de coopérer avec elle-même", a dit le directeur général de la société ivoirienne de banque (SIB), Daouda Coulibaly.

Le directeur général de CIPREL, N’Guessan Kouassi a également fait part de sa satisfaction, soutenant, "en venant à ce forum , j’espérais rencontrer des investisseurs et promoteurs de projets; mes attentes sont satisfaites, parce que pendant deux jours nous avons eu l’occasion d’échanger les expériences, de rencontrer des entrepreneurs qui ont les mêmes problèmes que nous et qui ont des ébauches de solutions que nous pourrons éventuellement utiliser je suis satisfait parce qu’au sortir de cette rencontre, nous avons foi en la réussite de l’Afrique".

Un notaire, Me Zéhouri Bertin a en outre affirmé, "mes impressions sont très positives, la présence d’un notaire à un tel forum est importante dans la mesure où les investisseurs ont toujours besoin de passer par un notaire pour évaluer l’ardoise fiscale et juridique et espérer conserver leurs actes".

Il a ajouté "la justice dans nos pays est toujours en train de se construire, les tribunaux ont quelques légères faiblesses et compte tenu du volume des investissements qui s’annonce, il sera bon d’envisager des systèmes alternatifs de sécurisation des investissements, alors le notaire pourrait être à la pointe pour être l’alternatif au tribunal.

La 3ème édition du Forum international Afrique Développement a réuni, de jeudi à vendredi, à Casablanca plus de 1200 opérateurs économiques et institutionnels africains autour du thème « le temps d’investir », afin de susciter une dynamique commune de co-émergence des Etats d’Afrique.
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