Initiateur du festival international de Reggae d’Abidjan qui prendra forme les 9, 10, 11 et 12 avril prochain au Palais de la culture de Treichville, le ministre Dosso Moussa a réuni, le 21 février à l’Espace Mima en Zone 3, les acteurs de la scène reggae abidjanaise pour réitérer son engagement quant à la tenue de cet événement. «Pour nous, ce rendez-vous était attendu», a dit Moussa Dosso qui a sollicité et obtenu le parrainage de Pascaline Odimba Bongo, la fille aînée de Omar Bongo, ex-président du Gabon. C’est inspiré du récent film documentaire de Kévin MacDonald «Marley – The definitve history» dans lequel intervient Pascaline Bongo que le membre du gouvernement ivoirien a fait le déplacement au Gabon pour lui présenter son projet. «Nous sommes rentrés dans le réseau et nous nous sommes rendus au Gabon la voir», a-t-il expliqué. «Elle nous écoutait sans rien dire», poursuit le ministre qui ne cache pas «qu’elle peut dire oui et après dire non». C’est commentant le tableau et le style d’un artiste européen que Moussa Dosso arrache les mots à Pascaline. «Là, elle s’est mise à parler et à parler. Elle a abordé les questions sur sa relation avec Bob Marley que je ne dévoilerai pas ici. Au finish, elle a accepté d’être la marraine», s’est réjoui le ministre, président du comité d’organisation du festival dénommé Abi Reggae.
Rassuré de la présence bientôt à Abidjan de Pascaline Odimba Bongo, Moussa Dosso a fait le point de ses voyages en Jamaïque où il a rencontré Jimmy Cliff, le poète Mutabaruka, le producteur Chris Blackwell, Morgan Heritage. Tous seront présents à Abidjan pendant le festival sans oublier Alpha Blondy et Tiken Jah qu’il a sollicités en premier. «Au départ, indique-t-il, j’ai pensé à deux reggaemen de ce pays : Alpha Blondy et Tiken Jah. Pour nous, il s’agissait de précurseurs, pas que les autres n’étaient pas bons». Pour lui, «Abi Reggae est une opportunité de manifester le retour vers l’Afrique prôné par les rastas. Le festival, soutient-il, fera connaître «l’impact sociologique économique du reggae que beaucoup ne connaissent pas».
Ce festival qui va être le lieu d’échange entre les mélomanes africains autour du reggae sera marqué par un colloque sur quatre thèmes dont le panafricanisme, le rastafarisme, l’univers musical reggae, l’histoire et les figures du reggae. Les panelistes seront Helène Lee (Auteure du Premier rasta), Indiana Cristiana d’Ethiopie, Julia Monasy (Auteure de Exodus), Lazare Ki Zerbo (fils de Ki Zerbo) et l’un des fils de Marcus Garvey.
Koné Saydoo
Rassuré de la présence bientôt à Abidjan de Pascaline Odimba Bongo, Moussa Dosso a fait le point de ses voyages en Jamaïque où il a rencontré Jimmy Cliff, le poète Mutabaruka, le producteur Chris Blackwell, Morgan Heritage. Tous seront présents à Abidjan pendant le festival sans oublier Alpha Blondy et Tiken Jah qu’il a sollicités en premier. «Au départ, indique-t-il, j’ai pensé à deux reggaemen de ce pays : Alpha Blondy et Tiken Jah. Pour nous, il s’agissait de précurseurs, pas que les autres n’étaient pas bons». Pour lui, «Abi Reggae est une opportunité de manifester le retour vers l’Afrique prôné par les rastas. Le festival, soutient-il, fera connaître «l’impact sociologique économique du reggae que beaucoup ne connaissent pas».
Ce festival qui va être le lieu d’échange entre les mélomanes africains autour du reggae sera marqué par un colloque sur quatre thèmes dont le panafricanisme, le rastafarisme, l’univers musical reggae, l’histoire et les figures du reggae. Les panelistes seront Helène Lee (Auteure du Premier rasta), Indiana Cristiana d’Ethiopie, Julia Monasy (Auteure de Exodus), Lazare Ki Zerbo (fils de Ki Zerbo) et l’un des fils de Marcus Garvey.
Koné Saydoo
