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Politique Publié le mercredi 25 février 2015 | Notre Voie

Affi N’Guessan aux chefs de communautés de gonzagueville: « Il faut changer les choses à la tête de l’Etat»

© Notre Voie Par Atapointe
Conférence de presse de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI
Mardi 09 décembre 2014. Abidjan. Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi anime une conférence de presse relative à la crise qui secoue son parti.
La crise au Front populaire ivoirien livre les noms de certains de ses cadres qui n’ont pas été inquiétés alors que leurs camarades vivent le calvaire. C’est le cas de Sangaré Abou Dramahane qui a été épargné de toutes mesures à en croire le président du FPI. Qui a reçu à sa résidence à M’Badon, le 22 février dernier, le collectif des chefs des communautés ethniques et d’autres organisations de Gonzagueville dans la commune de Port-Bouët.

Selon Pascal Affi N’Guessan, Sangaré Abou Drahamane que certains appellent le gardien du temple n’est pas inquiété par les mesures qui frappent ses camarades. A part la prison faite à Katiola, Sangaré n’est pas interdit de voyager. Il perçoit ses rentes viagères que l’Etat lui verse sous le pouvoir Ouattara. Et ses comptes ne sont pas gelés. « Le compte de Sangaré n’a jamais été bloqué. Moi Affi, voyez l’état dans lequel se trouve ma maison. Vous pouvez la visiter et celle du village se trouve dans le même état. Mon compte est bloqué depuis 2011. Je ne peux pas voyager ni sortir du pays parce que je suis sous sanction », a-t-il fait savoir aux autorités traditionnelles venues le voir afin de faire le tour d’horizon de la situation nationale et comprendre la crise au FPI.

En parlant de la dégradation de sa résidence et du manque de moyens pour sa réhabilitation, Affi a voulu répondre à la rumeur qui fait état du fait qu’Alassane Dramane Ouattara lui aurait donné des milliards de francs. « Pourquoi Ouattara va me donner de l’argent pour me présenter contre lui, », s’interroge-t-il. Avant de faire remarquer que cela n’a pas de sens parce que Ouattara supplie le PDCI et négocie fort pour ne pas avoir d’adversaire à la prochaine présidentielle. « Ouattara ne veut même pas que le PDCI présente un candidat contre lui. Pourquoi c’est à moi il va donner des milliards pour l’affronter », s’est-il indigné.
Abordant alors cette question des élections, le président du FPI a déclaré : « Il faut changer les choses à la tête de l’Etat. Il y a des dozos, des Frci. C’est pour cela que nous sommes pour les élections parce qu’en tant que parti politique notre mission est d’apporter le bien-être aux Ivoiriens. Nous ne devons pas abandonner le pays à ceux qui l’ont en main. Allons aux élections », a invité Pascal Affi N’Guessan. Sans toutefois banaliser l’environnement dans lequel les élections doivent se tenir. Aussi reconnait-il que pour que le FPI revienne au pouvoir, le parti doit œuvrer à rassurer ses bourreaux. Le FPI, indique-t-il doit faire en sorte que ses bourreaux ne se méfient pas ou ne craignent pas une vengeance de sa part s’il reprenait le pouvoir. C’est, explique-t-il, pour libérer les actuels tenants du pouvoir de la méfiance qu’il s’inscrit dans le dialogue et la négociation pour faire table rase du passé et des meurtrissures.

Claude Kouadio Aka, président des parents d’élèves de Côte d’Ivoire qui conduisait la délégation hôte a dit que le peuple ivoirien attend le FPI qui est un parti important. « La Côte d’Ivoire ne peut pas avancer sur son chemin sans le FPI. On ira voir le PDCI, le RDR et les autres partis pour une Côte d’Ivoire pacifiée ». Il y avait 13 chefs de communauté et autres organisations à cette rencontre.

Benjamin KORE
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