Abidjan - L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a ouvert jeudi, au compte de ses initiatives pour sécuriser le cyberespace ivoirien, un atelier au profit de gestionnaires de ressources et infrastructures internet issus d’établissements publics et privés pour leur présenter le DNSSEC, la seule technologie capable d’assurer, à ce jour, la sécurisation du service DNS (système de noms de domaine).
Maillon clé du fonctionnement de l’internet, le DNS est le système qui rend aujourd’hui l’outil accessible à tous, signale-t-on.
C’est la technologie qui permet notamment la traduction en nom de langage courant des adresses numériques complexes qui, non converties, n’auraient pas été à la portée du citoyen ordinaire.
Le DNS est aujourd’hui à la base de presque toutes les applications sur internet.
Le DNSSEC, objet du séminaire de l’ARTCI, en est une extension mise au point en 2008 pour répondre à des impératifs de sécurité, après la découverte de la faille de sécurité DNS.
Un chercheur en sécurité informatique, Dan Kaminsky, avait découvert à cette date une faille dans le DNS dont usaient des utilisateurs malveillants pour détourner des données sur internet, a rappelé, lors de la cérémonie d’ouverture, le superviseur scientifique du séminaire, Kouamé Phillip.
Le DNSSEC a été développé en réponse et est aujourd’hui la seule technologie capable d’assurer la sécurisation du service DNS en apposant une signature numérique aux données qui sont ainsi protéger et authentifier, a-t-il expliqué.
Ainsi, il s’agit pour l’ARTCI de "présenter la technologie, son importance, son fonctionnement dans l’écosystème internet en général et les considérations organisationnelle et technique nécessaires à son implémentation", a fait savoir M. Kouamé.
Pour lui, il s’agit également pour l’autorité, en charge de garantir un cyberespace ivoirien sûr, d’éviter aux gestionnaires de ressources et infrastructures internet une mauvaise mise en œuvre de cette technologie de sécurisation qui pourrait provoquer le contraire de l’effet escompté et induire un énorme risque de sécurité pour l’écosystème numérique ivoirien.
"Dans un contexte d’interconnexion grandissante et d’interdépendance de plus en plus affirmée sur internet, la sécurisation des ressources et infrastructures d’un système d’information nous impose une collaboration plus grande. Pour que notre village numérique, symbolisé par le ‘.ci’, soit sécurisé, il faut que tous les chefs de village qui le composent, adoptent et appliquent des mesures de sécurité communes", a justifié, pour sa part, le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.
"Les perspectives de développement des transactions électroniques en général et du E-business dans notre pays en particulier font désormais de la sécurisation des communications électroniques un enjeu vital pour notre économie numérique", a-t-il conclu.
Des opérateurs intéressés par le déploiement de la sécurité DNS dans le cadre de leurs infrastructures de sécurité, des structures ayant un intérêt général à DNSSEC et d’autres qui envisagent ou non de déployer la technologie dans leur organisation, participent à ce séminaire ouvert à la maison de l’entreprise (CGECI) au Plateau. Il prend fin vendredi.
(AIP)
kg/akn/kp
Maillon clé du fonctionnement de l’internet, le DNS est le système qui rend aujourd’hui l’outil accessible à tous, signale-t-on.
C’est la technologie qui permet notamment la traduction en nom de langage courant des adresses numériques complexes qui, non converties, n’auraient pas été à la portée du citoyen ordinaire.
Le DNS est aujourd’hui à la base de presque toutes les applications sur internet.
Le DNSSEC, objet du séminaire de l’ARTCI, en est une extension mise au point en 2008 pour répondre à des impératifs de sécurité, après la découverte de la faille de sécurité DNS.
Un chercheur en sécurité informatique, Dan Kaminsky, avait découvert à cette date une faille dans le DNS dont usaient des utilisateurs malveillants pour détourner des données sur internet, a rappelé, lors de la cérémonie d’ouverture, le superviseur scientifique du séminaire, Kouamé Phillip.
Le DNSSEC a été développé en réponse et est aujourd’hui la seule technologie capable d’assurer la sécurisation du service DNS en apposant une signature numérique aux données qui sont ainsi protéger et authentifier, a-t-il expliqué.
Ainsi, il s’agit pour l’ARTCI de "présenter la technologie, son importance, son fonctionnement dans l’écosystème internet en général et les considérations organisationnelle et technique nécessaires à son implémentation", a fait savoir M. Kouamé.
Pour lui, il s’agit également pour l’autorité, en charge de garantir un cyberespace ivoirien sûr, d’éviter aux gestionnaires de ressources et infrastructures internet une mauvaise mise en œuvre de cette technologie de sécurisation qui pourrait provoquer le contraire de l’effet escompté et induire un énorme risque de sécurité pour l’écosystème numérique ivoirien.
"Dans un contexte d’interconnexion grandissante et d’interdépendance de plus en plus affirmée sur internet, la sécurisation des ressources et infrastructures d’un système d’information nous impose une collaboration plus grande. Pour que notre village numérique, symbolisé par le ‘.ci’, soit sécurisé, il faut que tous les chefs de village qui le composent, adoptent et appliquent des mesures de sécurité communes", a justifié, pour sa part, le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.
"Les perspectives de développement des transactions électroniques en général et du E-business dans notre pays en particulier font désormais de la sécurisation des communications électroniques un enjeu vital pour notre économie numérique", a-t-il conclu.
Des opérateurs intéressés par le déploiement de la sécurité DNS dans le cadre de leurs infrastructures de sécurité, des structures ayant un intérêt général à DNSSEC et d’autres qui envisagent ou non de déployer la technologie dans leur organisation, participent à ce séminaire ouvert à la maison de l’entreprise (CGECI) au Plateau. Il prend fin vendredi.
(AIP)
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