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Société Publié le samedi 28 février 2015 | Treichville Notre Cité

Circulation à Treichville: Regard sur l’état de nos routes

© Treichville Notre Cité Par Marc Innocent
Culture: Lancement Officiel du Festival N`Zassa Mode 2015
Vendredi 16 Janvier 2015. Abidjan. Le styiliste Ciss St Moïse a donné le top départ de l`édition 2015 du Festival culturel de mode africaine dénommé N`Zassa Mode en présence du maire de la commune de Treichville François Albert Amichia et bien d`autres personnalités.
« La route précède le développement », dit-on. Le Maire François Albert Amichia, l’a si bien compris, qu’il disait à raison, au sortir de la 4ème réunion du Conseil municipal, le 16 décembre 2014, ceci : « Nous reconduirons, en 2015, les mêmes opérations : le pavage, le bitumage des rues et l’éclairage. Nous avons obtenu de l’Etat, qu’on nous aide à bitumer les principales voies dans le programme de réfection des ponts Général de Gaulle et Félix Houphouët Boigny ».
Etat des lieux et situation. A cause de son plat relief, la commune de Treichville connaît des stagnations d’eau à la moindre tombée de pluies, avant de s’écouler dans les exécutoires. Pendant cette période, l’eau attaque les bitumes et les dégrade rapidement. Pour faire face à cette situation périodique, la Direction des Services Techniques et de l’Environnement (Dste) expérimente le pavage des voies communales. Sans toutefois tirer un trait sur le bitumage, qui continuera dans certains quartiers. Cette expérimentation s’effectue sous l’égide d’une Sous-direction de la Dste. Précisément, la Sous-direction de la Voirie, Réseaux, Hygiène et Environnement (Vrhe) dirigée par Lanciné Sanogo. La voirie n’est pas ici ce qui indiquait autrefois, un dépotoir d’ordures, d’épaves, voire de tout objet trouvé dans la rue. Il s’agit plutôt du sens premier : la voirie en tant qu’ensemble du réseau des voies de communication terrestres, fluviales, maritimes et aériennes. Dans le cas présent, si les voies fluviales ont leur importance au regard de la présence du port et de la lagune avec la gare lagunaire du bateau bus, qui bordent la commune de Treichville, seules les voies terrestres seront considérées. A ce niveau, la cité N’zassa est traversée du nord au sud par cinq (5) voies en provenance de deux ponts. L’un, Houphouët-Boigny avec ses voies annexes, l’avenue Christiani à gauche, le Boulevard du port à droite et entre les deux voies se trouvent le Boulevard Giscard d’Estaing et son annexe le Boulevard de Marseille. Le second pont est celui dénommé Général de Gaulle. Ses voies annexes sont les Boulevards Général de Gaulle et Nanan Yamoussou (rue 38), qui se croisent au carrefour des brasseries du côté de Marcory.
Très important à savoir. A l’instar des grandes communes, celle de Treichville est traversée par trois (3) sortes de voies, qu’il importe aux populations de savoir. Les voies primaires ou voies d’intérêt national. Elles ont pour point d’ancrage les deux ponts. Il s’agit du boulevard Valérie Giscard d’Estaing, qui part du pont Félix Houphouët-Boigny et ses deux annexes. L’une, le boulevard de Marseille du côté du CHU jusqu’en zone II et l’autre, l’avenue 9 ou avenue Christiani qui longe l’administration civile de la Mairie et va jusqu’au commissariat du quartier Yohou Lambert (Ex quartier Biafra) en passant sous le pont Général de Gaulle. De ce pont sort une autre voie primaire, en l’occurrence le Boulevard De Gaulle, qui va jusqu’au carrefour Solibra. Ces voies appartiennent à l’Etat et sont gérées par l’Ageroute (Agence nationale de gestion de Routes). Elles n’appartiennent pas à la Mairie. Si bien que ce n’est pas à elle de les entretenir. Mais très souvent, fluidité et bien-être des populations obligeant, elle est amenée à agir. C’est le cas au niveau de l’avenue 16, le tronçon compris entre la rue 22 barrée et la rue 24 et au niveau du carrefour de la rue 21 et avenue 21. Il y a deux ou trois ans que des tranchées ont été réalisées pour des travaux de réhabilitation et d’assainissement par le ministère de la Construction et de l’Urbanisme. Malheureusement, après la pose des canalisations, ces tranchées n’ont jamais été revêtues comme il le fallait par l’Entreprise. Les différentes relances faites par la Mairie sont restées sans suite. Ces voies sont fortement dégradées. La Mairie est donc obligée d’y faire face. La population, qui n’est pas bien renseignée ou ne s’informe pas sur ces genres de responsabilité accable sans autre forme de procès, et donc à tort, la Municipalité.
Les rues secondaires. Elles relèvent du District d’Abidjan. Ce sont les rues 5, 12, 38 (Boulevard Nanan Yamoussou, annexe du Boulevard Général de Gaulle) et 44. Il y a, aussi, les avenues 1, 2, 8, 16, 21 et 27. Mais, lorsqu’il y a des dégradations, des nids de poule, la Mairie, pour favoriser la circulation, n’hésite pas à boucher les crevasses des voies primaires et secondaires. A ce niveau, il est judicieux de préciser que les rapports entre le District d’Abidjan et la commune de Treichville ont connu des hauts et des bas en matière de gestion des rues. La période de 1996 à 2000 a été celle des grands tandems. En ce temps là, lorsque la Mairie sollicitait le District, elle apportait les moyens matériels et humains nécessaires pour réparer les voies ensemble avec l’équipe Technique municipal. Mais, ce n’est plus le cas depuis 2000 à ce jour. Le seul recours de la Mairie reste l’Ageroute. Or, très souvent sollicitée, cette Agence n’est plus disponible. Mieux, elle se penche beaucoup du côté des grandes voies, celles d’intérêt national. A cet égard, les populations, les riverains et ceux qui fréquentent la commune comprennent aisément les raisons pour lesquelles rien n’est encore fait pour les crevasses résultant du bitume endommagé par endroits que connaissent les avenues 16 et 21 très fréquentées.
Les voies tertiaires ou voies d’intérêt communal. Comme il est bien indiqué, ce sont les voies qui dépendent de la commune. Situées à l’intérieur des quartiers, elles sont du ressort de la Mairie. Ces voies constituent la vitrine de la commune. En ce sens qu’une commune dont la circulation n’est pas fluide, devient de facto infréquentable. Et c’est toute la population qui en pâtit. Ce qui veut dire, clairement, si les voies de la commune se portent bien, beaucoup mieux se portera cette commune. Et Treichville étant une commune à caractère commercial, son réseau doit attirer les opérateurs économiques et autres visiteurs. Dès lors, l’état de ce réseau importe.
Comment se porte le réseau de la commune ? Tout le réseau communal est de 82 000 km. A Treichville, toutes les voies sont pratiquement revêtues. Et la circulation y est possible. Cependant, il reste, grosso modo, 5 km de voies en terre à revêtir à côté de celles qui donnent fière allure à la cité N’Zassa.
France-Amérique, quartier Apollo et leurs rues à fière allure. S’il est des endroits dont les populations treichvilloises sont assurément fières en matière de voirie, ce sont les quartiers France Amérique et Apollo, entre autres. Toutes les voies y sont bitumées. Dans le quartier Apollo, à commencer par les quartiers Bouah Kouassi et Jeanne d’Arc. Il y a aussi, la zone comprise entre les avenues 1 et 8, de la rue 12 à la rue 38, au quartier Jacques Aka et Antonin Dioulo, tout a été revêtu et le bitume est bien entretenu avec l’apport des populations qui sont à féliciter vivement. Toutefois, il est vrai, que le problème de drainage y est crucial. Pendant les saisons de pluie, les stagnations d’eau sont infernales pour les populations. Malgré ce cas qui n’est pas isolé et que la Dtse prend à bras le corps, force est de reconnaître que les rues sont bitumées et belles.
De grands travaux en vue Cependant, beaucoup reste à faire pour et dans certains quartiers. C’est le cas du quartier Notre Dame, compris entre les avenues 13 et 16, et entre les rues 38 et 44. Il y aura, aussi, le tronçon de l’avenue 14, entre les rues 25 et 38. Nous avons, en plus, les rues 18, 19, les avenues 19 et 20. Sans passer sous silence la rue 11 au quartier Pierre Kouamé, la rue 10 barrée au quartier Seyni Gueye et la rue 8 barrée au quartier Bouah Kouassi. Il y a, en outre, le carrefour de la rue 8 barrée entre les avenues 2 et 3. Le quartier Yohou Lambert, les avenues 2 et 3, les rues 31, 33 et 35. Il est connu que certaines voies sont impraticables, mais le cas du quartier Voltaire est criant. Cet endroit de la cité n’honore personne. Depuis la rue 38, le spectacle est ahurissant. Parasols, pneus et bornes rendent les voies dudit quartier impraticables, sinon inexistantes. Cela avec la complicité des riverains. Mais, cette triste palme d’or ne restera pas longtemps gravée sur cette partie de la commune. A raison, la Sous-direction de la Vrhe, qui suit de près l’évolution des rues, entend y mettre de l’ordre. « Le bitumage, le pavage de ce quartier est prévu incessamment. Il est temps d’agir pour les voies en terre de cette partie de la commune. Elles font partie de nos priorités pour 2015 », rassure Lanciné Sanogo, dont les Services ont permis, en 2014, le pavage de 1,5 km de voie. « L’avantage des pavés est qu’ils permettent l’infiltration des eaux dans le sol à l’opposé du bitume. En outre, le pavé résiste aux dégradations parce qu’étant situé à l’intérieur des quartiers, il ne subit pas les sollicitations des camions gros porteurs », précise le Sous-directeur de la Voirie, Réseaux, Hygiène et Environnement (Vrhe), qui ne relègue pas le bitumage aux calendes grecque. Partant, les voies communales, voire à l’intérieur des quartiers seront toutes pavées, malgré le drainage qui n’est pas encore totalement effectué et pour lequel des dispositions ont été prises. Il est prévu, avec le concours de l’Etat, l’élargissement du Boulevard de Marseille dont l’étude environnementale et sociale a été déjà réalisée. En sus, la construction de l’échangeur du Boulevard de Gaulle au niveau du carrefour Solibra financée par le Japon et co-gérée avec l’Ageroute.

Apport utile de l’Ageroute

La réhabilitation totale du Boulevard Nanan Yamoussou (rue 38) et du pont Général de Gaulle et ses voies annexes en passant sous le pont de Gaulle vers la Bourse du travail, ou l’avenue Christiani, jusqu’au Commissariat du quartier Yohou Lambert. C’est le lieu de reconnaître l’étroit rapport entre la Municipalité et l’Ageroute. En effet, l’Agence a été à maintes fois sollicitée par la commune pour des travaux. C’est le cas en ce moment pour les travaux précités et ceux du pont Houphouët-Boigny et ses annexes. Elle a très souvent répondu et réagi favorablement dans le cadre du Projet d’Urgence d’infrastructures Urbaines (Puiur). Et son apport a été très utile. Après la sortie de la crise, il y a eu beaucoup de travaux dans la commune de Treichville (sur la rue 12, au niveau de la gare de Bassam, le tronçon qui part du Boulevard Giscard en allant au CHU, passage à niveau). Ces travaux ont été réalisés sous la férule de l’Ageroute. On le voit, la Mairie fait et continue de faire beaucoup d’efforts pour assainir et revêtir les voies, qui sont de son ressort. Mais, c’est sans compter avec le mauvais comportement des populations. En effet, la plupart des dégradations sont dues aux populations, qui occupent les rues avec des pneus, parasols, ordures, déchets, eaux usées et toutes sortes de matières insalubres. En ce moment, alors que les tronçons des avenues 25 et 26, des rues 38 à 40 sont en chantier, elles sont déjà envahies. Des casiers de boissons, une vendeuse de ‘‘Tchapalo’’ et ses clients occupent le long de l’avenue 25 non loin de la Mosquée Entente. Du côté de l’avenue 26, des mécaniciens sont actuellement installés avec de l’huile de moteur et du gasoil sur le trottoir non encore achevé. Ces produits attaquent le bitume et le dégraderont sûrement, si rien n’est fait le plus tôt possible. Les comportements peu citoyens des riverains posent donc problème, tant ils rendent vains les efforts de la Mairie. Ils ignorent qu’ils sont les seuls et uniques protecteurs des voies, qui rendent leur environnement sain. En effet, si les autorités font tous les efforts possibles pour doter la commune de toutes les infrastructures nécessaires et que la prise de conscience des populations ne suit pas cette politique de développement, il va de soi que Treichville sera toujours à la traine de la commune du Plateau. Pis, elle ne sera pas « une commune propre, moderne et modèle », comme aime à le répéter le Premier magistrat, François Albert Amichia. Il est donc temps que les Treichvilloises et Treichvillois s’accaparent le développement de leur cité dont ils sont si fiers.
ALLBERT ABALE
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