Abengourou - Le préfet de la région de l’Indénié-Djuablin et du département d’Abengourou, Fadi Ouattara, conduisant mercredi une mission du comité départemental de suivi (CDS) des activités de la filière café-cacao dans la sous-préfecture de Niablé, a invité les producteurs à ne pas s’adonner au trafic du cacao vers le Ghana voisin.
Le président du CDS d’Abengourou a expliqué aux producteurs de café-cacao des localités de Zouhounou, Mamproussi, Camp et Djangobo, visitées par sa délégation, que la fuite ou le trafic du cacao vers le Ghana est « très nuisible » pour la Côte d’Ivoire dont il constitue la principale source de richesse.
« Chers parents producteurs, je vous exhorte à vendre votre cacao sur place en Côte d’Ivoire et à ne pas l’envoyer au Ghana », a-t-il lancé aux producteurs à chacune des étapes de sa tournée, leur expliquant que le trafic du cacao vers le Ghana contribue à enrichir ce pays au détriment de la Côte d’Ivoire qui a pourtant besoin de la totalité des ressources générées par son cacao pour assurer son développement.
« C’est important que votre production de cacao reste en Côte d’Ivoire, afin que les ressources financières qu’il génère puisse permettre à l’Etat d’assurer son développement. En vendant votre production à la Côte d’Ivoire, vous lui donner les moyens de réaliser à votre profit des routes, des écoles, des dispensaires, des maternités et des pompes hydrauliques pour vous permettre de consommer de l’eau potable », a conseillé le préfet Fadi Ouattara.
Ce dernier a, également, exhorté les autres acteurs de la filière café-cacao de la sous-préfecture de Niablé, notamment, les pisteurs et les acheteurs, à prendre une part active dans la lutte contre ce « phénomène nuisible à l’économie ivoirienne » en livrant tout simplement le cacao qu’ils achètent bord-champ aux différents ports du pays.
La région de l’Indénié-Djuablin a produit 100.000 tonnes de cacao durant la campagne agricole 2013-2014 dont 64.000 tonnes pour le département d’Abengourou et 12.000 tonnes pour la sous-préfecture de Niablé qui compte plusieurs lauréats de la coupe nationale du progrès (récompense attribuée aux meilleurs producteurs de café-cacao).
Rkk/ask
Le président du CDS d’Abengourou a expliqué aux producteurs de café-cacao des localités de Zouhounou, Mamproussi, Camp et Djangobo, visitées par sa délégation, que la fuite ou le trafic du cacao vers le Ghana est « très nuisible » pour la Côte d’Ivoire dont il constitue la principale source de richesse.
« Chers parents producteurs, je vous exhorte à vendre votre cacao sur place en Côte d’Ivoire et à ne pas l’envoyer au Ghana », a-t-il lancé aux producteurs à chacune des étapes de sa tournée, leur expliquant que le trafic du cacao vers le Ghana contribue à enrichir ce pays au détriment de la Côte d’Ivoire qui a pourtant besoin de la totalité des ressources générées par son cacao pour assurer son développement.
« C’est important que votre production de cacao reste en Côte d’Ivoire, afin que les ressources financières qu’il génère puisse permettre à l’Etat d’assurer son développement. En vendant votre production à la Côte d’Ivoire, vous lui donner les moyens de réaliser à votre profit des routes, des écoles, des dispensaires, des maternités et des pompes hydrauliques pour vous permettre de consommer de l’eau potable », a conseillé le préfet Fadi Ouattara.
Ce dernier a, également, exhorté les autres acteurs de la filière café-cacao de la sous-préfecture de Niablé, notamment, les pisteurs et les acheteurs, à prendre une part active dans la lutte contre ce « phénomène nuisible à l’économie ivoirienne » en livrant tout simplement le cacao qu’ils achètent bord-champ aux différents ports du pays.
La région de l’Indénié-Djuablin a produit 100.000 tonnes de cacao durant la campagne agricole 2013-2014 dont 64.000 tonnes pour le département d’Abengourou et 12.000 tonnes pour la sous-préfecture de Niablé qui compte plusieurs lauréats de la coupe nationale du progrès (récompense attribuée aux meilleurs producteurs de café-cacao).
Rkk/ask
