x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 6 mars 2015 | APA

Procès crise postélectorale: Michel a commis le crime d’être le fils de Laurent Gbagbo (Avocat)

© APA
Ange Rodrigue Dadjé, avocat de l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo
Le crime de Michel Gbagbo est d’être le fils de l’ex-Chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a soutenu, jeudi, son avocat, Me Rodrigue Dadjé dans son plaidoirie devant la Cour d’Assises dans le cadre du procès de la crise postélectorale survenue de décembre 2010 à avril 2011 et ayant fait 3000 morts.

« Le crime de Michel Gbagbo est un crime patronymique. Son crime est d’être le fils de Laurent Gbagbo », a déclaré Me Dadjé, réclamant son acquittement pur et simple.

Réagissant à l’accusation de xénophobie dont est victime son client, Me Dadié a affirmé que Michel Gbagbo est issu d’un brassage raciale et ethnique, son père étant africain, ivoirien et sa mère française.

« Michel Gbagbo ne peut pas être xénophobe puisque son meilleur ami est nordiste et s’appelle Diabaté Beh », a-t-il insisté.

Aux allégations que son client était au volant d’un véhicule de type 4X4 le jour du second tour de l’élection présidentielle s’introduisant dans des bureaux de vote, l’avocat a souligné que Michel Gbagbo ne pouvait être au volant d’une quelconque voiture dans la mesure où il ne peut conduire avec ses « problèmes de vue ».

Il a en outre indiqué que Michel Gbagbo était à la résidence présidentielle « pour des raisons de sécurité ».

« Michel est un homme au bon cœur. C’est l’un des rares fils de Chef d’Etat qui peut s’asseoir avec tout le monde sans complexe », a poursuivi Me Dadjé, ajoutant qu’il a de « bonnes relations avec la communauté musulmane de Yopougon (Ouest d’Abidjan) qu’il a soutenu matériellement et financièrement pour la construction de plusieurs mosquées ».

Michel Gbagbo avait été arrêté le 11 avril 2011 en compagnie de son père, le Président Laurent Gbagbo après plus de trois mois de crise postélectorale. Le parquet général a réquis mardi, cinq ans d’emprisonnement ferme contre lui.


SB/ls/APA
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ