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Politique Publié le mercredi 11 mars 2015 | Xinhua

Côte d’Ivoire : la condamnation de Simone Gbagbo marque la fin de l’ impunité selon le parti au pouvoir

© Xinhua Par DR
Joël N`guessan, Secrétaire général Adjoint chargé de la communication et porte-parole du RDR
La condamnation mardi matin par la justice ivoirienne de partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, dont l'ex-Première dame Simone Gbagbo, à de lourdes peines de prison pour leur rôle dans la crise post-électorale de 2010 marque la fin de l'impunité en Côte d'Ivoire, estime le parti du président Alassane Ouattara, le Rassemblement des républicains ( RDR, au pouvoir).

"Le verdict confirme que la Côte d'Ivoire est résolument engagée sur la voie de la lutte contre l'impunité", a déclaré le porte-parole du RDR, Joël N'guessan, dans un communiqué publié mardi.

Pour M. N'guessan, "au-delà des émotions que ce verdict peut susciter, le plus important ce sont les victimes". "Elles ont enfin du baume au coeur après ces différentes condamnations".
Agée de 65 ans, Simone Gbagbo a été condamnée à 20 ans de prison pour "attentat contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l'ordre public" lors de la crise post-électorale de 2010 qui a fait au moins 3.000 morts dans le pays.

La justice a également condamné l'ex-commandant de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé, et l'ex-commandant de la Marine nationale, le contre-amiral Vagba Faussignaux à 20 ans de prison. L'ancienne présidente des "femmes patriotes", Geneviève Bro Grégbé, a été condamnée à 10 ans de prison et cinq ans de privation de ses droits civiques.

Michel Gbagbo, le fils de l'ex-président Laurent Gbagbo et le vice-président du Front populaire ivoirien (FPI), Aboudrahamane Sangaré, écopent de cinq ans de prison pour "coalition de fonctionnaires et trouble à l'ordre public".

Le président du FPI (parti de M. Gbagbo), Pascal Affi N'guessan, a été condamné à 18 mois de prison, une peine largement couverte par sa détention provisoire.

Simone Gbagbo et 82 autres personnalités de l'ancien régime étaient poursuivis devant la Cour d'assises d'Abidjan pour leur rôle dans la crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
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