La natation ivoirienne se porte mal. Et c’est un secret de polichinelle : manque d’infrastructures, nageurs et clubs démotivés, Fédération pour l’instant impuissante face aux maux de la discipline sur le plan local. Devant la mort « visible » de ce sport le président de la Fédération Ivoirienne de natation et de Sauvetage, Vremen Serges Yvon est monté au créneau pour proposer des solutions. La première, consiste au recrutement des binationaux (France- Italie, Allemagne …) afin de permettre à la Côte d’Ivoire de se donner de réelles chances de glaner des médailles à l’international. A ce niveau, Vremen Serges Yvon président de la Fins a déjà enrôlé trois binationaux, à savoir Talita Marie Te Flan, Thibaut Danho et Lucie Patinier. Avec eux, la Côte d’Ivoire, selon le patron de la natation ivoirienne, peut ramener une médaille aux prochain Jeux Olympiques de Rio en 2016. Mais avant, Talita Marie Te Flan, Thibaut Danho et Lucie Patinier seront du rendez-vous du championnat du monde de 50 M en Russie prévue du 24 juillet au 10 aout 2015. « Ils vont pousser la natation vers le haut. On entendra parler d’eux », a déclaré le président de la Fins. A ces nageurs, il faut ajouter Atta Tanoh Pierre, Sylla Alassane et Awyé Kokoué. Parlant des nageurs locaux, voici ce que pense le président de la Fins.
«Nous suivons leur progression. Elle se fait dans la difficulté. Il y a toujours le problème des infrastructures. Les nageurs parcourent 8000 m en moyenne par semaine. Les locaux font 3000 m et cela pèse quand on va dans de grandes compétitions. Pour les mettre en jambes, nous établissons des partenariats avec les piscines privées et une programmation pour leur permettre de s’entrainer », a expliqué Vremen Serges sur la contre-performance des nageurs ivoiriens. L’indisponibilité de la piscine d’Etat de Treichville a conduit la Fins à revoir ses plans pour booster la natation sur le plan local. Ainsi, pour permettre aux nageurs de participer à un championnat régulier, la Fins entend utiliser la piscine de l’Université Félix Houphouët- Boigny. La seule piscine aux normes internationales. Pour ce faire, elle est en pourparlers avec le CROU pour la mise à disposition de cette piscine. Mieux, avant son départ de la Fédération, Vremen Serges a promis lancer son projet ‘’. Une région, une piscine’’. "Nous avons des projets de construction de piscines pour le développement de notre discipline », a indiqué Vremen Serges. Ce projet consistera a doté les régions de la Côte d’Ivoire d’une piscine. Par conséquent, ce sont 33 piscines que Vremen veut laisser à la Côte d’Ivoire avant son départ dont deux piscines à Abidjan. Espérons que ses idées ne resteront pas dans les bureaux de la Fins.
Ange K
«Nous suivons leur progression. Elle se fait dans la difficulté. Il y a toujours le problème des infrastructures. Les nageurs parcourent 8000 m en moyenne par semaine. Les locaux font 3000 m et cela pèse quand on va dans de grandes compétitions. Pour les mettre en jambes, nous établissons des partenariats avec les piscines privées et une programmation pour leur permettre de s’entrainer », a expliqué Vremen Serges sur la contre-performance des nageurs ivoiriens. L’indisponibilité de la piscine d’Etat de Treichville a conduit la Fins à revoir ses plans pour booster la natation sur le plan local. Ainsi, pour permettre aux nageurs de participer à un championnat régulier, la Fins entend utiliser la piscine de l’Université Félix Houphouët- Boigny. La seule piscine aux normes internationales. Pour ce faire, elle est en pourparlers avec le CROU pour la mise à disposition de cette piscine. Mieux, avant son départ de la Fédération, Vremen Serges a promis lancer son projet ‘’. Une région, une piscine’’. "Nous avons des projets de construction de piscines pour le développement de notre discipline », a indiqué Vremen Serges. Ce projet consistera a doté les régions de la Côte d’Ivoire d’une piscine. Par conséquent, ce sont 33 piscines que Vremen veut laisser à la Côte d’Ivoire avant son départ dont deux piscines à Abidjan. Espérons que ses idées ne resteront pas dans les bureaux de la Fins.
Ange K
