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Editorial Publié le vendredi 13 mars 2015 | Le Sursaut

Chronique/ Daniel Anikpo : «Voici ce qui peut nous conduire à l’industrialisation»

Beaucoup d’Ivoiriens et d’Ivoiriennes nous ont interpellés pour nous dire de leur expliquer le mode opératoire du programme de l’industrialisation glocale endogène que nous exécutons depuis 2007 en Côte d’ivoire. Parce qu’ayant compris maintenant l’impérieuse nécessité de l’industrialisation pour notre Côte d’Ivoire sous-développée, ils voudraient que nous leur présentions la boîte à outils de la faisabilité de ce programme PPDGA.

D’abord, quand nous parlons d’industrialisation, de quoi s’agit-il exactement ? Tout les intellectuels et Elite politique ivoirienne savent désormais que ‘’l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé, de se développer’’. Notre nouveau modèle de développement, la Méga économie, l’a démontrée et les anciens et nouveaux pays industrialisés l’ont expérimentée et confirmée. Concernant la définition générale de l’industrialisation, sachez qu’au cœur de l’industrialisation se trouve ‘’la fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils par le pays sous-développé’’, pour approvisionner et moderniser tous les secteurs économiques, sans limitation, en particulier, le secteur de production de la richesse nationale, des biens et services de consommation de masse. En effet, l’indépendance, la puissance économique, politique et financière d’un pays, dépend de son équipement industriel. La fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils sur place, empêche le pays d’importer éternellement ces biens industriels pour équiper, mécaniser et moderniser son agriculture, ses unités de transformation, ses unités de production, son commerce, ses centres de santé, ses écoles et universités, ses centres de recherche, ses ménages, ses centres de sport et d’athlétisme etc…etc. D’ailleurs, ne pas fabriquer ces biens d’équipement, ces machines et ces appareils industriels sur place, pose problème. En effet, en économie internationale, pour acheter et importer un produit de l’étranger, il faut d’abord vendre à l’étranger, une marchandise de valeur équivalente en devises. L’immensité des besoins en biens d’équipement, en machines, en appareils et engins industriels de notre pays est telle que, d’une part, vu la petitesse de notre PIB, notre pays n’aura jamais les moyens financiers pour s’offrir ces équipements importés, et d’autre part, le blocage que nous impose la détérioration des termes de l’échange, sera toujours infranchissable. C’est d’ailleurs les raisons pour lesquelles notre économie est victime du sous-équipement chronique et sera toujours et perpétuellement sous-équipée. Aujourd’hui, nous attendons de recevoir les dons en équipements des pays industrialisés amis pour les remercier par des fêtes et des danses. Cela ne peut perdurer. Voyons quelles sont les conditions qui s’imposent comme préalables à l’industrialisation réussie d’un pays sous-développé comme la Côte d’Ivoire? Comme le Savant chimiste Antoine LAVOISIER l’enseignait pour la démarche scientifique pour faire bouillir l’eau, il faut respecter les deux conditions de température et de pression, en ces termes: «Dans les conditions normales de température et de pression, l’eau bout à 100° Celsius». En effet, si ces deux conditions de température et de pression sont réunies et réalisées, l’eau va absolument bouillir à 100°C. Il en est de même pour l’industrialisation glocale endogène pour laquelle trois conditions préalables sont exigées. Les trois conditions préalables sont les suivantes : la formation du capital humain, l’investissement endogène et la fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils par le pays et les nationaux eux-mêmes. La Côte d’Ivoire est-elle sur le bon chemin, dans la réalisation de ces trois conditions préalables à l’industrialisation ? Concernant la formation du capital humain, elle se compose de deux volets : le volet de la Formation des Formateurs et le volet de la formation des masses populaires qui cherchent des emplois et des opérateurs économiques. Nous avons presqu’achevé le volet de la Formation des Formateurs. Nous avons déjà formé six mille diplômés de niveau BAC+2 minimum en qualité de Formateurs des Formateurs, en alphabétisation de masse et gestion, en entrepreneuriat de masse et gestion et en économie des ménages et gestion. Nous continuons de faire les formations complémentaires des Formateurs des Formateurs dans les Communes où cela n’a pas encore été fait. (Lire la suite la semaine prochaine)
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