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Société Publié le mardi 17 mars 2015 | Xinhua

Côte d’Ivoire : 18.000 ex-combattants doivent être socialement réinsérés

© Xinhua Par Serge T.
ADDR: cérémonie de mise en stage de 50 ex-combattants dans une société de construction immobilière
Mardi 30 Décembre 2014. Sogon. Mr Mobio Yvon adjoint au maire de la commune de Songon a présidé la cérémonie de mise en stage de 50 ex-combattants dans la société KIMEC organisé par ADDR et suivi de la signature d`un partenariat entre les deux structures.
En Côte d'Ivoire, 18.000 ex- combattants doivent être socialement réinsérés, a indiqué lundi à Abidjan le porte-parole de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), Boureima Ould Aïdara.

"Ces 18.000 jeunes gens traînent le pas et tardent à se faire recenser", a indiqué M. Aïdara lors d'une rencontre avec la presse, appelant ces jeunes à se faire identifier afin d'intégrer les programmes d'insertion socio-professionnelle.

Selon lui, le processus d'intégration socio-économique des ex- combattants de la crise post-électorale connaît de réelles avancées et plus de 60% des 74.000 ex-combattants ont été socialement réinsérés durant ces deux dernières années.

"Le président de la République nous a instruits de régler le problème des ex-combattants d'ici à fin juin", a-t-il noté.

Des jeunes avaient pris les armes au plus fort de la crise post- électorale pour combattre aux côtés des forces pro-Gbagbo ou des forces pro-Ouattara. Le désarmement et la réinsertion des ex- combattants constituent des pans importants du processus de normalisation.

Selon l'ADDR, des milliers d'anciens combattants pro-Gbagbo et pro-Ouattara ont amorcé un processus de réinsertion dans l'administration douanière, le secteur de l'artisanat et d'autres domaines tels que la police forestière et l'activité agropastorale.

Lors d'une récente tournée officielle, le président ivoirien Alasane Ouattara avait appelé les ex-combattants "de tous les bords" à la patience et les avait assurés qu'ils seraient pris en compte dans le programme de réintégration socio-économique.

Le programme de démobilisation et de réinsertion de ces jeunes ex-belligérants va coûter 92 milliards de francs CFA (140 millions d'euros), a-t-on appris de source officielle.
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