Abidjan – En prélude à la Journée mondiale de l’eau célébrée ce dimanche, un groupe de journalistes, invités par Nestlé Côte d’Ivoire, s’est rendu le 14 mars à Blaisekro, un campement situé à 47 km de Gagnoa, en vue de constater l’évolution du projet Eau et Assainissement dont il bénéficie depuis 2012 grâce à Nestlé, avec l’appui de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Blaisekro, un campement agricole de quelque 200 âmes réparties dans 30 ménages, dirigé par le chef Kouadio N’Goran Jérôme, est d’une propreté hors du commun.
C’est que ce bourg créé en 1965 par un planteur de cacao, N’Dri Kouakou Blaise, expérimente depuis quelques années, un projet financé par Nestlé et exécuté par la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire (CRCI), avec l’appui technique et la coordination de la FICR.
Le déclenchement
Un matin, un homme arrivé sur une moto de la Croix-Rouge, vient annoncer que Blaisekro a été sélectionné pour des travaux de nettoyage, se souvient le chef du village (alors dirigé par Yobouet Kouassi, décédé). Après cette première visite de M. Assalé, une délégation de la CRCI revient le 23 février 2012, pour le « déclenchement ».
Un terme consacré pour la Croix-Rouge, pour exprimer cette thérapie de choc pour faire prendre conscience aux populations, les risques qu’ils encourent à déféquer à l’ai libre. « On a compris qu’on mangeait notre caca et ça nous a choqué», résume le porte-parole du chef de Blaisekro, Kouamé Kouassi Paul.
Va alors suivre une série d’activités dans le cadre de l’ATPC (Assainissement total par la communauté) dont la construction, à partir de matériaux locaux et sur la base de la solidarité villageoise, d’une latrine dans chacun des ménages (soit 30 au total), contre trois auparavant pour tout le campement.
Une claie à vaisselle est érigée également dans chaque concession, pour étaler les ustensiles de cuisine en hauteur donc hors de portée des animaux et directement sous le soleil, afin de réduire aussi la nuisance des bactéries grâce aux rayons.
Une pompe à motricité humaine financée par Nestlé, réhabilitée par la CRCI avec l’appui technique et la coordination de la FICR, sert tout le village, dans le cadre du projet Eau et Assainissement (WATSAN 2010-2013).
L’ouvrage qui a pour responsable un fils du village, N’Guessan Kouamé Roger, qui coiffe le comité de gestion de l’eau, est gérée par la trésorière Behibro Amenan. C’est elle qui collecte les cotisations fixées à 200 FCFA/mois par ménage, soit 2.400 FCFA/an, devant servir pour la maintenance de la pompe. Le marigot du village, qui servait à tous les besoins en eau tant pour les humains que pour les animaux, est laissée désormais à l’abandon.
En outre, la population est reconnaissante à ses « sauveurs », en l’occurrence Nestlé et la CRCI, de ce que depuis la mise en place de ce projet, moins de villageois tombent malades alors qu’auparavant, la diarrhée et le paludisme étaient leur lot quotidien à cause de l’insalubrité alors ambiante.
La Journée mondiale de l’eau est un événement majeur
Pour Nestlé, la Journée mondiale de l’eau constitue un événement majeur tant les enjeux de l’eau et de sa préservation tiennent une place centrale dans les préoccupations sociétales et environnementales du monde.
Célébrée les 22 mars, cette Journée a pour thème cette année "Eau et Développement Rural".
« Chez Nestlé, nous croyons pouvoir apporter une contribution importante à la société, non seulement par le biais de programmes de responsabilité sociale de l’entreprise mais également en allant plus loin et en créant de la valeur pour nos actionnaires ainsi que pour les communautés au sein desquelles nous déployons nos activités. Cette approche dénommée la "Création de Valeur Partagée" constitue la base de la conduite des affaires de Nestlé », précise le groupe, dans un communiqué de presse publié à l’occasion de cet événement.
A ce titre, Nestlé a opté pour une série d’engagements pour relever les défis de l’eau dans le monde. En Côte d’Ivoire, la société contribue notamment à faciliter l’accès à l’eau potable en milieu rural, surtout au sein des communautés qui font partie de la chaîne d’approvisionnement du groupe en termes de matières premières.
En collaborant avec d’autres organisations, la société apporte un soutien financier, opérationnel et éducatif pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement en milieu rural.
Ainsi, Nestlé travaille depuis 2007 avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix -Rouge et du Croissant- Rouge (FICR) pour fournir de l’eau, des installations sanitaires et une formation à l’hygiène aux populations rurales où elle opère.
Ce partenariat Nestlé/FICR vise une gestion durable de l’eau, l’hygiène et l’assainissement pour les établissements scolaires et les communautés rurales.
Ainsi, plus de 140 000 personnes issues de 105 villages des localités du Sud-Comoé, de l’Agnebi, du N’ZI, de la Marahoué, du Gôh et des Lagunes ont accès à l’eau potable. L’objectif général est de réduire les risques de maladies liées à l'eau, l'hygiène et l'assainissement (telles que les diarrhées), dans les régions ciblées.
En termes de chiffres, l’on retient que la 3ème phase du projet 2011- 2013 établit 140 000 bénéficiaires directes (parents et élèves), la promotion de l’hygiène à l’attention de 62 510 personnes, l’accès à l’eau potable pour 56 490 vivants en milieu rural, l’accès à l’assainissement de base pour 25 300 personnes, 68 écoles et 22 270 élèves vivant en milieu rural ont bénéficié des latrines scolaires, la réhabilitation de 148 pompes hydrauliques, la construction de 1000 Latrines familiales, 51 latrines scolaires accompagné d’un suivi de la qualité de l’eau et encadrement de 890 ménages sur les moyens de traitement et de conservation sûre de l’eau à domicile, 104 enseignants formés, 110 comités de gestion des pompes hydrauliques et clubs d’hygiène mis en place et encadrés, l’encadrement des communautés afin de les Engager pour l'atteinte de l'état de "Fin de défécation à l’air Libre" (FDAL).
La prochaine phase du projet Eau, Hygiène et Assainissement : 2015 (pour 5 ans)
La prochaine phase du projet mis en œuvre avec la Fédération International de la Croix-Rouge, pour laquelle le diagnostic communautaire est en cours, sera officiellement lancée dans le courant de l’année 2015. Celle-ci visera, tout en consolidant les acquis des réalisations déjà accomplies, à étendre le projet à d’autres communautés et villages et à couvrir les 40 écoles construites par Nestlé en milieu rural (programme de lutte contre le travail des enfants).
La FICR met le cap sur l’Initiative mondiale pour l’Eau et l’Assainissement 2005 – 2025
Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. Après avoir touché plus de 15 millions de personnes entre 2005 et 2015, l’objectif est d’en atteindre 15 millions de plus d’ici 2025, souligne la FICR dans un prospectus publié à l’occasion de la Journée.
L’Initiative mondiale pour l’eau et l’assainissement (IMEA) de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge encourage une démarche commune mais adaptable aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, axée sur la mise en place de programmes à grande échelle, durables et pérennes, d’approvisionnement en eau et d’assainissement. Elle vise à poursuivre les efforts engagés pour assurer à tous un accès équitable, durable et abordable à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et contribue ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable.
La cible – réduire de moitié d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à des services d’assainissement de base – des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) est loin d’être atteinte.
Le monde a réalisé l’OMD visant à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. En 2012, toutefois, quelque 748 millions de personnes à travers le monde n’avaient toujours pas accès à l’eau potable; c’est pourquoi les efforts doivent être poursuivis, estime la FICR.
Avoir accès à des services d’assainissement reste un défi plus important pour de nombreux pays. Environ 2,5 milliards de personnes n’ont pas d’installations sanitaires adéquates et nombre d’entre elles pratiquent encore la défécation à l’air libre.
Les maladies dues à de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène représentent une lourde charge économique pour les personnes, les familles et les gouvernements en raison du coût des soins de santé et de la perte de productivité qu’elles entraînent. Le manque d’assainissement, l’eau contaminée et des pratiques d’hygiène déficientes sont la cause de près de 90 % des décès liés aux maladies diarrhéiques chez les enfants.
Une démarche commune mais adaptable à tous les projets de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relatifs à l’eau et à l’assainissement, encourageant les programmes à grande échelle et à long terme.
Au cours des dix dernières années, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ses membres ont considérablement intensifié la mise en place de programmes à long terme d’approvisionnement en eau et d’assainissement, apportant des solutions équitables, abordables et durables pour améliorer la santé et la qualité de vie des communautés vulnérables.
L’IMEA contribue à la conception et à la mise en œuvre d’une approche commune intégrée, ancrée dans des interventions participatives et durables. Elle vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement adéquats, ainsi qu’à favoriser l’utilisation de bonnes pratiques d’hygiène et une gestion communautaire de l’eau.
Tous les projets de l’IMEA satisfont aux critères de promotion de l’équité, de technologies durables, de projets à grande échelle, de participation de la communauté, d’impact, d’égalité entre les sexes, d’harmonisation et intégration, d’environnement.
L’IMEA, qui a déjà atteint plus de 15 millions de personnes, a dépassé son objectif initial de 5 millions de personnes en 2015. « En décembre 2015, nous aurons fourni des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement à plus de 15 millions de personnes dans le monde. Nous avons également touché plus de 6,5 millions de personnes par le biais de nos activités et de nos campagnes de promotion de l’hygiène. »
Il est temps de rétablir l’équilibre, plaide la FICR
L’OMD relatif à l’approvisionnement en eau et à l’assainissement (OMD 7c) vise à réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base.
Pour l’eau, 88% de la cible est atteinte contre 75% pour le volet assainissement, souligne la FICR. La Fédération précise que 104 Sociétés nationales soutiennent et mettent en œuvre 476 projets d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans 80 pays.
cmas
Blaisekro, un campement agricole de quelque 200 âmes réparties dans 30 ménages, dirigé par le chef Kouadio N’Goran Jérôme, est d’une propreté hors du commun.
C’est que ce bourg créé en 1965 par un planteur de cacao, N’Dri Kouakou Blaise, expérimente depuis quelques années, un projet financé par Nestlé et exécuté par la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire (CRCI), avec l’appui technique et la coordination de la FICR.
Le déclenchement
Un matin, un homme arrivé sur une moto de la Croix-Rouge, vient annoncer que Blaisekro a été sélectionné pour des travaux de nettoyage, se souvient le chef du village (alors dirigé par Yobouet Kouassi, décédé). Après cette première visite de M. Assalé, une délégation de la CRCI revient le 23 février 2012, pour le « déclenchement ».
Un terme consacré pour la Croix-Rouge, pour exprimer cette thérapie de choc pour faire prendre conscience aux populations, les risques qu’ils encourent à déféquer à l’ai libre. « On a compris qu’on mangeait notre caca et ça nous a choqué», résume le porte-parole du chef de Blaisekro, Kouamé Kouassi Paul.
Va alors suivre une série d’activités dans le cadre de l’ATPC (Assainissement total par la communauté) dont la construction, à partir de matériaux locaux et sur la base de la solidarité villageoise, d’une latrine dans chacun des ménages (soit 30 au total), contre trois auparavant pour tout le campement.
Une claie à vaisselle est érigée également dans chaque concession, pour étaler les ustensiles de cuisine en hauteur donc hors de portée des animaux et directement sous le soleil, afin de réduire aussi la nuisance des bactéries grâce aux rayons.
Une pompe à motricité humaine financée par Nestlé, réhabilitée par la CRCI avec l’appui technique et la coordination de la FICR, sert tout le village, dans le cadre du projet Eau et Assainissement (WATSAN 2010-2013).
L’ouvrage qui a pour responsable un fils du village, N’Guessan Kouamé Roger, qui coiffe le comité de gestion de l’eau, est gérée par la trésorière Behibro Amenan. C’est elle qui collecte les cotisations fixées à 200 FCFA/mois par ménage, soit 2.400 FCFA/an, devant servir pour la maintenance de la pompe. Le marigot du village, qui servait à tous les besoins en eau tant pour les humains que pour les animaux, est laissée désormais à l’abandon.
En outre, la population est reconnaissante à ses « sauveurs », en l’occurrence Nestlé et la CRCI, de ce que depuis la mise en place de ce projet, moins de villageois tombent malades alors qu’auparavant, la diarrhée et le paludisme étaient leur lot quotidien à cause de l’insalubrité alors ambiante.
La Journée mondiale de l’eau est un événement majeur
Pour Nestlé, la Journée mondiale de l’eau constitue un événement majeur tant les enjeux de l’eau et de sa préservation tiennent une place centrale dans les préoccupations sociétales et environnementales du monde.
Célébrée les 22 mars, cette Journée a pour thème cette année "Eau et Développement Rural".
« Chez Nestlé, nous croyons pouvoir apporter une contribution importante à la société, non seulement par le biais de programmes de responsabilité sociale de l’entreprise mais également en allant plus loin et en créant de la valeur pour nos actionnaires ainsi que pour les communautés au sein desquelles nous déployons nos activités. Cette approche dénommée la "Création de Valeur Partagée" constitue la base de la conduite des affaires de Nestlé », précise le groupe, dans un communiqué de presse publié à l’occasion de cet événement.
A ce titre, Nestlé a opté pour une série d’engagements pour relever les défis de l’eau dans le monde. En Côte d’Ivoire, la société contribue notamment à faciliter l’accès à l’eau potable en milieu rural, surtout au sein des communautés qui font partie de la chaîne d’approvisionnement du groupe en termes de matières premières.
En collaborant avec d’autres organisations, la société apporte un soutien financier, opérationnel et éducatif pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement en milieu rural.
Ainsi, Nestlé travaille depuis 2007 avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix -Rouge et du Croissant- Rouge (FICR) pour fournir de l’eau, des installations sanitaires et une formation à l’hygiène aux populations rurales où elle opère.
Ce partenariat Nestlé/FICR vise une gestion durable de l’eau, l’hygiène et l’assainissement pour les établissements scolaires et les communautés rurales.
Ainsi, plus de 140 000 personnes issues de 105 villages des localités du Sud-Comoé, de l’Agnebi, du N’ZI, de la Marahoué, du Gôh et des Lagunes ont accès à l’eau potable. L’objectif général est de réduire les risques de maladies liées à l'eau, l'hygiène et l'assainissement (telles que les diarrhées), dans les régions ciblées.
En termes de chiffres, l’on retient que la 3ème phase du projet 2011- 2013 établit 140 000 bénéficiaires directes (parents et élèves), la promotion de l’hygiène à l’attention de 62 510 personnes, l’accès à l’eau potable pour 56 490 vivants en milieu rural, l’accès à l’assainissement de base pour 25 300 personnes, 68 écoles et 22 270 élèves vivant en milieu rural ont bénéficié des latrines scolaires, la réhabilitation de 148 pompes hydrauliques, la construction de 1000 Latrines familiales, 51 latrines scolaires accompagné d’un suivi de la qualité de l’eau et encadrement de 890 ménages sur les moyens de traitement et de conservation sûre de l’eau à domicile, 104 enseignants formés, 110 comités de gestion des pompes hydrauliques et clubs d’hygiène mis en place et encadrés, l’encadrement des communautés afin de les Engager pour l'atteinte de l'état de "Fin de défécation à l’air Libre" (FDAL).
La prochaine phase du projet Eau, Hygiène et Assainissement : 2015 (pour 5 ans)
La prochaine phase du projet mis en œuvre avec la Fédération International de la Croix-Rouge, pour laquelle le diagnostic communautaire est en cours, sera officiellement lancée dans le courant de l’année 2015. Celle-ci visera, tout en consolidant les acquis des réalisations déjà accomplies, à étendre le projet à d’autres communautés et villages et à couvrir les 40 écoles construites par Nestlé en milieu rural (programme de lutte contre le travail des enfants).
La FICR met le cap sur l’Initiative mondiale pour l’Eau et l’Assainissement 2005 – 2025
Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. Après avoir touché plus de 15 millions de personnes entre 2005 et 2015, l’objectif est d’en atteindre 15 millions de plus d’ici 2025, souligne la FICR dans un prospectus publié à l’occasion de la Journée.
L’Initiative mondiale pour l’eau et l’assainissement (IMEA) de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge encourage une démarche commune mais adaptable aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, axée sur la mise en place de programmes à grande échelle, durables et pérennes, d’approvisionnement en eau et d’assainissement. Elle vise à poursuivre les efforts engagés pour assurer à tous un accès équitable, durable et abordable à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et contribue ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable.
La cible – réduire de moitié d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à des services d’assainissement de base – des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) est loin d’être atteinte.
Le monde a réalisé l’OMD visant à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. En 2012, toutefois, quelque 748 millions de personnes à travers le monde n’avaient toujours pas accès à l’eau potable; c’est pourquoi les efforts doivent être poursuivis, estime la FICR.
Avoir accès à des services d’assainissement reste un défi plus important pour de nombreux pays. Environ 2,5 milliards de personnes n’ont pas d’installations sanitaires adéquates et nombre d’entre elles pratiquent encore la défécation à l’air libre.
Les maladies dues à de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène représentent une lourde charge économique pour les personnes, les familles et les gouvernements en raison du coût des soins de santé et de la perte de productivité qu’elles entraînent. Le manque d’assainissement, l’eau contaminée et des pratiques d’hygiène déficientes sont la cause de près de 90 % des décès liés aux maladies diarrhéiques chez les enfants.
Une démarche commune mais adaptable à tous les projets de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relatifs à l’eau et à l’assainissement, encourageant les programmes à grande échelle et à long terme.
Au cours des dix dernières années, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ses membres ont considérablement intensifié la mise en place de programmes à long terme d’approvisionnement en eau et d’assainissement, apportant des solutions équitables, abordables et durables pour améliorer la santé et la qualité de vie des communautés vulnérables.
L’IMEA contribue à la conception et à la mise en œuvre d’une approche commune intégrée, ancrée dans des interventions participatives et durables. Elle vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement adéquats, ainsi qu’à favoriser l’utilisation de bonnes pratiques d’hygiène et une gestion communautaire de l’eau.
Tous les projets de l’IMEA satisfont aux critères de promotion de l’équité, de technologies durables, de projets à grande échelle, de participation de la communauté, d’impact, d’égalité entre les sexes, d’harmonisation et intégration, d’environnement.
L’IMEA, qui a déjà atteint plus de 15 millions de personnes, a dépassé son objectif initial de 5 millions de personnes en 2015. « En décembre 2015, nous aurons fourni des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement à plus de 15 millions de personnes dans le monde. Nous avons également touché plus de 6,5 millions de personnes par le biais de nos activités et de nos campagnes de promotion de l’hygiène. »
Il est temps de rétablir l’équilibre, plaide la FICR
L’OMD relatif à l’approvisionnement en eau et à l’assainissement (OMD 7c) vise à réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base.
Pour l’eau, 88% de la cible est atteinte contre 75% pour le volet assainissement, souligne la FICR. La Fédération précise que 104 Sociétés nationales soutiennent et mettent en œuvre 476 projets d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans 80 pays.
cmas
