Bouna – Des dizaines de guinéens précisément 79 personnes ont regagné leur pays après des heurts avec des jeunes de la localité, a constaté le correspondant de l’AIP sur place.
Réfugiés au commissariat de police depuis vendredi suite à la persécution dont ils ont été l’objet de la part d’un groupe de jeunes qui voulaient venger un des leurs tué par balles, ces guinéens sur au total de 148 ont décidé de regagner leur pays ce lundi.
Ces personnes, travaillant dans l’orpaillage clandestin, ont quitté la ville, aux environs de 15 heures, à bord de trois minicars en direction de la Guinée.
« J’ai décidé de partir parce que j’ai peur. J’ai été blessé à la tête pendant les évènements et je ne veux plus rester ici car j’ai peur pour ma vie », a déclaré Namory Keita, âgé de 45 ans, avant le départ.
Pour Abdoulaye Kéita, ces malheureux évènements sont venus remettre en cause la bonne ambiance qui régnait entre eux et les jeunes de Bouna.
« On était en paix, on n’avait aucun problème. Mais avec ce qui s’est passé on ne peut plus faire notre travail. J’ai été blessé donc j’ai décidé de rentrer au pays », a-t-il regretté.
Selon le commissaire de police, Dadié Jean-Marie, ce sont ces 79 individus qui ont décidé eux-mêmes de partir en payant eux-mêmes leurs frais de rapatriement.
«Ils peuvent dès aujourd’hui regagner leur domicile respectif sans crainte. Leur sécurité sera garantie en entendant leur éventuel rapatriement », a-t-il assuré.
Ce rapatriement a été rendu possible grâce à l’arrivée sur place de deux émissaires de l’ambassade de la Guinée en Côte d’Ivoire qui ont apporté le réconfort de l’ambassadeur à leurs ressortissants et leurs ont demandé de garder le calme en entendant le rapatriement de tous ceux qui le désirent, souligne-t-on.
ibt/kkf/akn/tm
Réfugiés au commissariat de police depuis vendredi suite à la persécution dont ils ont été l’objet de la part d’un groupe de jeunes qui voulaient venger un des leurs tué par balles, ces guinéens sur au total de 148 ont décidé de regagner leur pays ce lundi.
Ces personnes, travaillant dans l’orpaillage clandestin, ont quitté la ville, aux environs de 15 heures, à bord de trois minicars en direction de la Guinée.
« J’ai décidé de partir parce que j’ai peur. J’ai été blessé à la tête pendant les évènements et je ne veux plus rester ici car j’ai peur pour ma vie », a déclaré Namory Keita, âgé de 45 ans, avant le départ.
Pour Abdoulaye Kéita, ces malheureux évènements sont venus remettre en cause la bonne ambiance qui régnait entre eux et les jeunes de Bouna.
« On était en paix, on n’avait aucun problème. Mais avec ce qui s’est passé on ne peut plus faire notre travail. J’ai été blessé donc j’ai décidé de rentrer au pays », a-t-il regretté.
Selon le commissaire de police, Dadié Jean-Marie, ce sont ces 79 individus qui ont décidé eux-mêmes de partir en payant eux-mêmes leurs frais de rapatriement.
«Ils peuvent dès aujourd’hui regagner leur domicile respectif sans crainte. Leur sécurité sera garantie en entendant leur éventuel rapatriement », a-t-il assuré.
Ce rapatriement a été rendu possible grâce à l’arrivée sur place de deux émissaires de l’ambassade de la Guinée en Côte d’Ivoire qui ont apporté le réconfort de l’ambassadeur à leurs ressortissants et leurs ont demandé de garder le calme en entendant le rapatriement de tous ceux qui le désirent, souligne-t-on.
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