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Économie Publié le mercredi 25 mars 2015 | AIP

La 91ème session ordinaire de l’ICCO ouverte à Abidjan

© AIP Par Serges T
Cacao–Ouverture à Abidjan de la 91ème session ordinaire de l`ICCO
Mardi 23 mars 2015. Abidjan. Le Premier Ministre Kablan Duncan a ouvert les travaux de la 91ème session ordinaire de l`organisation mondiale du cacao.
Abidjan – La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite la 91ème session de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), officiellement ouverte mardi après-midi par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

Cette session, la première du genre qui se déroule en Côte d’Ivoire, a été définie par le chef du gouvernement comme une rencontre internationale de réflexion sur la problématique de la production et la consommation du cacao qui pourrait se résumer dans le thème "Economie cacaoyère mondiale : présent et avenir".

Auparavant, le président du Conseil de l’ICCO, Enselme Gouthon, a précisé qu’une série d’aspects importants sont à traiter au cours de ces assises d’Abidjan, dont l’examen des implications politiques, des tendances à long terme des prix du cacao et l’analyse de l’évolution récente en matière de durabilité, de normes et de certification du cacao.

Pour sa part, le secrétaire exécutif de l’ICCO, Jean Marc Anga, s’est appesanti sur la problématique des prix du cacao en utilisant comme analogie, la production du pétrole. Retraçant trois différences et une similitude entre les deux spéculations, Dr Anga a avoué sa crainte que le cacao connaisse le même sort que le pétrole dont les cours mondiaux ont chuté de façon vertigineuse ces derniers mois, passant de 110 dollars US le baril en juin 2014 à 45 dollars en janvier 2015.

« Les pays producteurs (de cacao, ndlr) doivent optimiser la valeur monétaire à long terme plutôt que le volume de production », a recommandé le secrétaire exécutif de l’ICCO, appelant les cinq grands pays producteurs (Côte d’Ivoire, Ghana, Indonésie, Nigeria et Cameroun, avec 85% de part globale) à se munir d’outils appropriés pour impacter les prix mondiaux.

Dr Anga a aussi invité les pays à investir davantage de ressources dans la production et la consommation du cacao, exhortant les parties prenantes à prendre des mesures tenant compte des uns et des autres, pour une économie cacaoyère durable.

De son côté, au nom du comité d’organisation, le ministre du Commerce, de l’Artisanat, et de la Promotion des PME, Jean Louis Billon, a souligné que l’enjeu de la cacaoculture pour les pays, c’est de moderniser leurs productions agricoles et leur transformation afin de faire face à la demande sans cesse croissante du chocolat.

« La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao (avec 1,7 million de tonnes commercialisées lors de la campagne écoulée, ndlr), jouera son rôle dans l’amélioration de la chaîne de valeur de la cacaoculture mondiale, en vue d’une économie cacaoyère mondialement durable », a-t-il conclu.

L’organisation de la 91ème session ordinaire de l’ICCO qui s’achève vendredi, s’inscrit dans le cadre des réunions statutaires de l’ICCO.

Elle s’est ouverte en présence notamment du ministre ivoirien de l’Agriculture Coulibaly Mamadou Sangafowa et de son homologue équato-guinéen, des dirigeants du Conseil du café-cacao (PCA et DG), d’ambassadeurs ivoiriens et étrangers, d’acteurs nationaux et internationaux de la chaîne de valeur du cacao, et du représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base et porte-parole des pays producteurs de cacao au sein de l’ICCO, Aly Touré.

(AIP)
cmas
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