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Économie Publié le mardi 31 mars 2015 | Le Sursaut

Finance/Emplois jeunes: La Banque mondiale débloque près de 28 milliards pour la Côte d’Ivoire

© Le Sursaut
Banque mondiale : atelier sur la situation économique récente de la Côte d’Ivoire
Lundi 16 février 2015. Abidjan. La Banque mondiale organise la première édition 2015 de l’atelier de dissémination autour du thème:" rapport sur la situation économique récente en Côte d`Ivoire ". Cet atelier avait pour but d`analyser les récents développements de la situation macro économique de ces 3 dernières années (2012-2014), et de montrer la capacité du pays à faire face aux chocs exogènes et les opportunités qui s`offrent à l`économie ivoirienne. Photo: Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d`Ivoire
50 millions de dollars, soit près de 28 milliards de FCFA. C’est le montant que la Banque mondiale vient de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire.

Approuvé par le conseil d’administration de l’institution, ce décaissement d’un montant de près de 28 milliards de FCFA, s’inscrit dans le cadre des mesures de soutien de la banque aux actions menées par la Côte d’Ivoire pour promouvoir les perspectives d’emploi chez les jeunes et développer les programmes de formation professionnelle à leur intention. Il permettra de régler en partie les difficultés en matière d’emplois et de la formation de la jeunesse auxquelles sont confrontés tous les pays, dont la Côte d’Ivoire qui ont connu des périodes tumultueuses. Il était de ce fait important que les institutions de financements aident ces Etats à gagner la guerre de l’emploi (occupation de la jeunesse par des activités génératrices de revenus), de sorte à préserver la cohésion sociale et politique, gage de toute initiative susceptible d’accompagner le développement et le progrès. Car, une jeunesse sans emploi ou sans qualification est un danger permanent pour la nation. C’est bien dans ce contexte que le gouvernement a sollicité la Banque mondiale. Un appel qui a été attendu cinq sur cinq par le conseil d’administration de l’institution, même si elle devra faire encore des efforts, vu que les besoins en financement en faveur de la jeunesse s’avèrent toujours énormes.

Le crédit approuvé aujourd’hui permettra de développer encore davantage ce projet, dont les réalisations sont déjà considérables. Il fournit une aide financière dont le pays a grandement besoin pour instaurer un revenu temporaire à l’intention d’une jeunesse vulnérable et lui offrir des débouchés. Il appuie des dispositifs de formation professionnelle et prévoit un programme d’emplois qui permettra aux jeunes d’acquérir une expérience dans des secteurs porteurs de croissance économique afin d’améliorer leur employabilité et d’accroître leurs perspectives de rémunération futures.

En 2011, le Conseil du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un don d’urgence de l’Association internationale de développement (IDA)* d’un montant de 50 millions de dollars en faveur du Projet pour l’emploi des jeunes et le développement des compétences en Côte d’Ivoire.

«Le Gouvernement a placé la création d’un capital humain qualifié et compétitif au centre de ses stratégies, de moyen et long termes pour assurer une croissance durable et améliorer la compétitivité», reconnaît Ousmane DIAGANA, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin et la Guinée.


Le projet contribue aux objectifs fondamentaux du Groupe de la Banque mondiale qui visent à promouvoir une croissance sans exclus et à mettre fin à l’extrême pauvreté. Il renforcera l’alignement de ses activités avec les priorités de la stratégie gouvernementale de relance de l’emploi 2013 ,de même qu’avec l’analyse de données récentes sur l’emploi qui soulignent la nécessité d’augmenter la productivité dans l’agriculture et le travail indépendant hors agriculture, deux secteurs qui concentrent la majorité des emplois occupés par les travailleurs pauvres.Le pays est en effet confronté à d’immenses difficultés dues à la forte concentration de la main-d’œuvre dans des activités indépendantes informelles ou à faible productivité, en particulier parmi les pauvres, les femmes et les habitants des zones rurales.

« Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a sollicité et appuyé fortement ce financement supplémentaire car il va permettre de renforcer les activités menées sous l’égide du projet initial, sachant que celui-ci est parvenu de manière remarquable à aider des jeunes défavorisés à trouver un emploi, à améliorer leurs compétences professionnelles et, au lieu de céder aux tensions politiques, à contribuer au contraire à la stabilité du pays », affirme Hamoud Abdel Wedoud Kamil, spécialiste senior de l’éducation et chef d’équipe du projet.
L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres.

HK (Source : BM)
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