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Société Publié le mercredi 1 avril 2015 | Le Sursaut

Lutte contre les pollutions marines et côtières: le Ciapol met à jour son plan opérationnel

© Le Sursaut Par Serge T
Intempérie - La pluie fait des ravages sur les plages de Bassam.
Le Centre ivoirien antipollution (Ciapol) veut intensifier ses actions de lutte contre les pollutions maritimes et côtières. Pour se faire, il met en œuvre depuis avril 2014, un projet de refonte du Plan d’urgence de lutte contre les pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières. Dénommé plan Pollumar. Mardi 31 mars 2015, sous la houlette du ministère de l’Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable (Minesudd), s’est ouvert à Abidjan-Plateau, un atelier national de présentation du plan Pollumar. Durant trois jours donc, c’est-à-dire du 31 mars au 2 avril, les participants à cet atelier mèneront des réflexions qui permettront d’actualiser, à travers la collecte d’informations et l’attribution des tâches aux différentes parties prenantes, le plan Pollumar pour le rendre conforme aux normes internationales. « Au lendemain de l’entrée en vigueur de la Convention d’Abidjan en 1984, notre pays a signé un décret pour la mise en place d’un plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures dénommé plan Pollumar dont les objectifs sont de définir les responsabilités des parties prenantes et d’assurer une intervention rapide et efficace en cas de pollution ou de menace de pollution par les hydrocarbures.Trente années après, ce plan mérite d’être revu pour l’adapter au contexte et enjeux actuels. Ainsi, en novembre 2013, nous avons autorisé le Ciapol à signer un protocole avec le CEDRE, structure française de renommée internationale en matière de lutte contre les déversements d’hydrocarbures dans les eaux. L’objet de ce protocole est la refonte complète de notre plan Pollumar conformément aux standards internationaux », a déclaré Nasséré Kaba, directeur de cabinet au Minesudd. Pour elle, le Golfe de guinée regorge d’énormes richesses halieutiques et minières ainsi que d’importants gisements d’hydrocarbures qui font d’elle une grande zone d’intérêt géostratégique et une plaque tournante majeure du commerce international. Près de 70% de la production pétrolière en Afrique est concentrée dans le Golfe de Guinée. Il constitue ainsi une zone à haut risque de marée noire. Le Golfe de Guinée constitue également une zone de développement d’intenses activités socio-économiques qui risquent d’être impactées par une marée noire. Raison pour laquelle Nasséré Kaba invite les Etats côtiers du Golfe de Guinée à se donner lesmoyens pour, éventuellement, y faire face.Quant au directeur général du Ciapol, Col Diby Gnagne Martin, il a remercié tous les participants, notamment les représentants du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE),venus de France.

Elysée LATH
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