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Art et Culture Publié le mardi 21 avril 2015 | Le Sursaut

Danse contemporaine Nina Kipré attire le regard sur le travail des enfants

Le travail des enfants a toujours été au centre des débats des dirigeants et des parents. Les paroles et autres bandes annonces ont été des instruments de combat du phénomène. Une autre voie à travers la danse contemporaine est empruntée par la danseuse Nina Kipré.
Ayant parcouru l’actualité sociale dans sa diversité, la danseuse et chorégraphe Nina Kipré de la compagnie Tchétché, a décidé avec une création solo intitulée «Laisse-moi jouer», d’apporter une autre recette à l’édification du projet. «Laisse-moi jouer» a été présenté pour la première fois le 19 avril 2015, à la Fabrique Culturelle aux II Plateaux. La pièce est une création en interne de la Fabrique Culturelle, dirigée par Chantal Djédjé, par ailleurs metteur en scène. Elle a travaillé sur le projet avec Nina Kipré.
Le chemin est long pour trouver une solution définitive au problème du travail des enfants. D’une durée de 30 minutes, elle entraîne le spectateur à prendre conscience des malheurs que vivent certains enfants. En lieu de profiter d’une scolarisation, de l’éducation parentale et le jeu, ceux-ci sont entrainés de force à gagner leur vie ou à embellir la vie de ‘’leurs employeurs’’ à travers les travaux qu’on leur impose. Par la gestuelle et l’expression de son corps qui crie le martyr par moment, Nina Kipré traduit le quotidien de ces enfants. Soutenu par la musique, «Laisse-moi jouer» est une exécution des différents métiers qui sont imposés aux enfants. Du petit apprenti de ‘’Gbaka’’, au petit cultivateur, en passant par la petite vendeuse de sachets d’eau glacée et le petit vendeur de journal à la criée, la danseuse a peint et dépeint ce tableau non reluisant de cette forme d’esclavage humain. Nina, pour apporter son apport à la lutte du travail des enfants, a exprimé : «Mon rôle est d’éduquer le commun des mortels par la danse. Souligner les problèmes de fonds comme celui-ci est mon apport pour le changement des mentalités».
Pour dire non au travail des enfants, la danseuse a mis l’accent sur les différentes couleurs qu’elle intègre dans sa représentation (rouge pour traduire la souffrance, le jaune pour la réussite et le blanc pour la purification) et les objets visuels (Voiturette, calebasse et robe en lambeaux).

Clément K.
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