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Société Publié le jeudi 23 avril 2015 | Le Bélier Intrépide

Situation sécuritaire : Ouattara se met en difficulté

© Le Bélier Intrépide Par DR
Entretien du Président avec une délégation du MEDEF
Mardi 14 avril 2015. Abidjan. Entretien du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, avec une délégation du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), au Palais de la Présidence de la République.
Alassane Ouattara n’en veut plus des ex-combattants ainsi que des ex-FDS non intégrés dans l’armée ivoirienne. Raison pour laquelle il a lancé un ultimatum à ces derniers afin qu’ils puissent intégrés le processus de l’ADDR. Cet ultimatum est tombé dans de sourdes oreilles puisque les ex-combattants occupent toujours les édifices publics, privés, etc. Entre le discours tenu à Tiassalé dans l’Agnéby-Tiassa et le terrain, la réalité est tout autre. A dire vrai, cet ultimatum qui à l’allure d’une déclaration de guerre à l’encontre des ex-combattants n’a pas eu un large écho auprès de ces derniers. C’est pourquoi, ils maintiennent pour la plupart leur position. Or, si les choses restent en l’état jusqu’à la fin du mois de juin, le gouvernement, à en croire le chef de l’Etat interviendra vigoureusement pour déloger les ex-combattants des édifices qu’ils occupent illégalement depuis environ 4 ans. Le premier hiatus de ce rapport de force qui s’annonce inéluctable est la rupture du contrat de confiance entre le Président Ouattara et ces milliers d’ex-combattants. Outre cela, il ne faut pas perdre de vue que la présidentielle avance à grand pas, et que toute action militaire mal ficelée pourrait tournée au vinaigre. C’est justement là que le pouvoir Ouattara se met en difficulté. Car, il a eu au moins 4 ans pour désarmer ces bandes armées qui pullulent encore un peu partout et il ne l’a pas fait. Pourquoi maintenant ? Le pouvoir Ouattara qui sait bien qu’il a un bilan à défendre lors de la campagne présidentiel ne veut se mettre à dos la population qui a du mal à s’expliquer sa passivité ou du moins son laxisme à l’égard des ex-combattants. Malencontreusement, le moment choisi pour une telle décision cache bien des non-dits. Le revers de la médaille. Le gouvernement a, selon certaines indiscrétions, des craintes relativement à une quelconque réaction des ex-combattants qui soulignons-le sont encore en armes. Décidemment, en ouvrant cette boite de pandore à quelques 7 mois de la présidentielle Ouattara se met en difficulté.
Par JB Koffi
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