Le ministère de la santé et de la lutte contre le sida veut non seulement corriger une injustice dans les nominations des Dg des Chu, mais aussi revoir les choses dans le management des structures sanitaires.
L'appel à candidature publié dans la presse pour le recrutement des directeurs généraux des 4 Chu (Treichville, Cocody, Yopougon et Bouaké), s'inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement de redonner une autre orientation dans l'offre de soins dans nos structures de santé.
Selon une source proche du cabinet de la ministre de la Santé, que nous avons rencontrée le 17 avril dernier, de nouvelles dispositions ont été prises pour la nomination des Dg de Chu. Conformément à un nouveau décret pris en conseil des ministres en septembre 2014, il a été clairement indiqué que, désormais, le poste de directeur général d'un Chu est ouvert aux non médecins. Cette mesure vient lever le verrou contenu dans l'article 10 du décret n° 2001-650 du 19 octobre 2001 portant attributions, organisation et fonctionnement des centres hospitaliers et universitaires de Cocody, de Treichville, de Yopougon et de Bouaké. « C'est une injustice que la ministre a voulu corriger car le gouvernement a formé des cadres à la gestion hospitalière, mais qui sont exclus à cause de ce décret pris en 2001 par le professeur Abouo N’Dori, à l'époque ministre de la Santé. Et pourtant, c'est leur métier car ils ont été formés pour ça », a expliqué ce proche collaborateur de la ministre Raymonde Goudou Coffie. « C'est une manière pour nous de recadrer les choses. Ce sont les plus compétents qui seront choisis», a-t-il ajouté. Mais derrière cette mesure, transparaît la volonté du gouvernement d'insuffler une nouvelle dynamique dans sa politique sanitaire.
L'appel à candidature publié dans la presse pour le recrutement des directeurs généraux des 4 Chu (Treichville, Cocody, Yopougon et Bouaké), s'inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement de redonner une autre orientation dans l'offre de soins dans nos structures de santé.
Selon une source proche du cabinet de la ministre de la Santé, que nous avons rencontrée le 17 avril dernier, de nouvelles dispositions ont été prises pour la nomination des Dg de Chu. Conformément à un nouveau décret pris en conseil des ministres en septembre 2014, il a été clairement indiqué que, désormais, le poste de directeur général d'un Chu est ouvert aux non médecins. Cette mesure vient lever le verrou contenu dans l'article 10 du décret n° 2001-650 du 19 octobre 2001 portant attributions, organisation et fonctionnement des centres hospitaliers et universitaires de Cocody, de Treichville, de Yopougon et de Bouaké. « C'est une injustice que la ministre a voulu corriger car le gouvernement a formé des cadres à la gestion hospitalière, mais qui sont exclus à cause de ce décret pris en 2001 par le professeur Abouo N’Dori, à l'époque ministre de la Santé. Et pourtant, c'est leur métier car ils ont été formés pour ça », a expliqué ce proche collaborateur de la ministre Raymonde Goudou Coffie. « C'est une manière pour nous de recadrer les choses. Ce sont les plus compétents qui seront choisis», a-t-il ajouté. Mais derrière cette mesure, transparaît la volonté du gouvernement d'insuffler une nouvelle dynamique dans sa politique sanitaire.
