Odienné - Une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) a échangé, dimanche, à la mairie d’Odienné avec les militants de ce parti, sur la crise interne qui y a cours, les enjeux du dialogue politique et les conditions de participation du FPI aux élections de 2015.
Le secrétaire national du FPI, N’Guettia Yao Kouma a expliqué la crise au FPI, tandis que Dr Touré Amara, le dernier ministre du Commerce sous l'ex-président Gbagbo a élucidé les enjeux du dialogue politique avec le pouvoir.
Selon M. N'Guettia, la crise qui secoue l’ex-parti au pouvoir date de 2012. "Depuis 2012, nous avons estimé que trop de nos camarades étaient en exil et qu’il nous fallait une convention. D’autres ont voulu le renouvellement du secrétariat général par un congrès pour insuffler un nouveau souffle au parti", a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a dit que deux tendances se sont dégagées, pour diriger le parti, à savoir "ceux qui pensent diriger le parti pour la libération de Laurent Gbagbo et ceux qui pensent qu’il faut Gbagbo ou rien".
Il a invité les militants à soutenir le président statutaire du FPI, Affi N’Guessan qui a vu juste en décidant de diriger le parti pour faciliter la libération des détenus politiques y compris le père fondateur du parti détenu à la Haye.
"Les camarades frondeurs sont entrain de susciter la mort du FPI. Ne soyez pas ébranlés et n’ayez pas honte du fait que le camarade Affi traduise les frondeurs en justice. Envoyer quelqu’un en justice, c’est faire éclater la vérité", a-t-il soutenu.
En tournée dans la région de Gbèkè, depuis samedi, Affi N'Guessan a exprimé aux militants de son parti sa conviction que le FPI sera aux prochaines élections présidentielles, affirmant à cet effet au Foyer Jeune Viateur de Bouaké, "il ya quelques quelques petits problèmes, mais on va faire le congrès. On aura un candidat et on va se mettre en campagne".
(AIP)
ss/ask
Le secrétaire national du FPI, N’Guettia Yao Kouma a expliqué la crise au FPI, tandis que Dr Touré Amara, le dernier ministre du Commerce sous l'ex-président Gbagbo a élucidé les enjeux du dialogue politique avec le pouvoir.
Selon M. N'Guettia, la crise qui secoue l’ex-parti au pouvoir date de 2012. "Depuis 2012, nous avons estimé que trop de nos camarades étaient en exil et qu’il nous fallait une convention. D’autres ont voulu le renouvellement du secrétariat général par un congrès pour insuffler un nouveau souffle au parti", a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a dit que deux tendances se sont dégagées, pour diriger le parti, à savoir "ceux qui pensent diriger le parti pour la libération de Laurent Gbagbo et ceux qui pensent qu’il faut Gbagbo ou rien".
Il a invité les militants à soutenir le président statutaire du FPI, Affi N’Guessan qui a vu juste en décidant de diriger le parti pour faciliter la libération des détenus politiques y compris le père fondateur du parti détenu à la Haye.
"Les camarades frondeurs sont entrain de susciter la mort du FPI. Ne soyez pas ébranlés et n’ayez pas honte du fait que le camarade Affi traduise les frondeurs en justice. Envoyer quelqu’un en justice, c’est faire éclater la vérité", a-t-il soutenu.
En tournée dans la région de Gbèkè, depuis samedi, Affi N'Guessan a exprimé aux militants de son parti sa conviction que le FPI sera aux prochaines élections présidentielles, affirmant à cet effet au Foyer Jeune Viateur de Bouaké, "il ya quelques quelques petits problèmes, mais on va faire le congrès. On aura un candidat et on va se mettre en campagne".
(AIP)
ss/ask
