Invitées à partager leur vision sur le rôle de la femme juriste dans le développement politique de la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la célébration des trente années d’existence de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, Chantal Fanny, Maire de la commune de Kaniasso et la Première femme agrégée de Droit en Côte d’Ivoire et première femme candidate à une élection présidentielle, Jacqueline Lohoues Oble ont entretenu leurs consœurs au sujet de leur vision sur la question.
Il ressort de l’exposé de Jacqueline Lohoues Oble que les femmes sont insuffisamment représentées dans la vie politique ivoirienne, du moins aux postes de décisions dans les partis politiques et même aussi bien au niveau du Gouvernement qu’à la tête des Institutions importantes de la République. Cela, dira-t-elle vient du fait que les femmes ne « jouent pas collectif ». Même si il est indéniable qu’elles bénéficient de compétences avérées, le manque de solidarité en leur sein inhibe leurs actions en vue de l’adoption d’une loi sur la parité. Elle les a invité à se lever et à se battre tout bord politique confondu ou considération religieuse, afin d’emmener les gouvernants (hommes) à se pencher de façon sérieuse sur la question de la parité. Aussi les a-t-elle exhorté à faire preuve de courage et d’abnégation car c’est au prix de leur engagement et leur détermination que des horizons meilleurs se dessineront pour les femmes en Côte d’Ivoire, au point de positionner la Côte d’Ivoire dans le concert des pays référence en matière de parité notamment le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud.
Quant à Chantal Fanny, elle a rendu témoignage de son parcours qui lui a valu d’être à la tête de la commune de Kaniasso. En plus de la solidarité et de l’abnégation, Chantal Fanny a conseillé à ses consœurs de faire preuve d’audace dans le strict respect des lois de la République. Les échanges qui ont suivis ces exposés ont permis de noter l’immense intérêt que les femmes accordent à la question de la parité. Des engagements ont été pris, à la veille des joutes électorales pour discuter carte sur table avec les leaders politiques en vue de l’adoption de la loi sur la parité et ainsi améliorer la représentativité des femmes dans les instances de décision de l’Etat.
Débutés le lundi 27 avril, les festivités marquant les trente ans de l’Association des femmes juristes ont pris fin ce mercredi 29 avril par un diner gala.
Il ressort de l’exposé de Jacqueline Lohoues Oble que les femmes sont insuffisamment représentées dans la vie politique ivoirienne, du moins aux postes de décisions dans les partis politiques et même aussi bien au niveau du Gouvernement qu’à la tête des Institutions importantes de la République. Cela, dira-t-elle vient du fait que les femmes ne « jouent pas collectif ». Même si il est indéniable qu’elles bénéficient de compétences avérées, le manque de solidarité en leur sein inhibe leurs actions en vue de l’adoption d’une loi sur la parité. Elle les a invité à se lever et à se battre tout bord politique confondu ou considération religieuse, afin d’emmener les gouvernants (hommes) à se pencher de façon sérieuse sur la question de la parité. Aussi les a-t-elle exhorté à faire preuve de courage et d’abnégation car c’est au prix de leur engagement et leur détermination que des horizons meilleurs se dessineront pour les femmes en Côte d’Ivoire, au point de positionner la Côte d’Ivoire dans le concert des pays référence en matière de parité notamment le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud.
Quant à Chantal Fanny, elle a rendu témoignage de son parcours qui lui a valu d’être à la tête de la commune de Kaniasso. En plus de la solidarité et de l’abnégation, Chantal Fanny a conseillé à ses consœurs de faire preuve d’audace dans le strict respect des lois de la République. Les échanges qui ont suivis ces exposés ont permis de noter l’immense intérêt que les femmes accordent à la question de la parité. Des engagements ont été pris, à la veille des joutes électorales pour discuter carte sur table avec les leaders politiques en vue de l’adoption de la loi sur la parité et ainsi améliorer la représentativité des femmes dans les instances de décision de l’Etat.
Débutés le lundi 27 avril, les festivités marquant les trente ans de l’Association des femmes juristes ont pris fin ce mercredi 29 avril par un diner gala.
