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Société Publié le lundi 4 mai 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Fête du travail: La FESACI demande à l’Etat de sauver l’Ecole ivoirienne

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Traoré Dohia Mamadou, Secrétaire général de la Fesaci
La fête du travail s’est déroulée le vendredi 1er mai 2015 au palais présidentiel dans la commune du Plateau en présence du chef de l’Etat. Au cours de cette cérémonie, Traoré Mamadou, le Secrétaire général de la Fédération syndicale autonome de Côte d’Ivoire (FESACI), dans son allocution, a montré sa gratitude au Président de la République au nom dudit syndicat pour le travail abattu, ainsi au Premier ministre et le ministre de tutelle pour leurs implications en faveur des revendications posées. Poursuivant, le Secrétaire général de la FESACI a félicité le chef de l’Etat pour les différents chantiers entrepris notamment les ponts, les écoles et les infrastructures sanitaires qui constitue un acquis important pour parvenir à l’émergence 2020. Traoré Mamadou a, par ailleurs, demandé au Président Alassane Dramane Ouattara des efforts car la cherté de la vie engendre de nombreux fléaux tels que la cybercriminalité, les grossesses précoces et le phénomène des microbes. Revenant sur les revendications, Traoré Mamadou a demandé au Président de la République la régulation du salaire minimum agricole garanti(SMAG) et la situation des 6000 agents marins formés qui n’ont jamais pris fonction et qui, selon lui, est une situation exaspérante. Au niveau sanitaire et éducatif il a déclaré : « nous souhaitons M. le Président de la République, votre implication personnelle pour sauver l’école ivoirienne ainsi que ceux des agents médicaux qui ont subi des ponctions injustifiées sur leur salaire».

La centrale dignité au secours des victimes de la fermeture des entreprises de plastique
Lors de la fête du travail du 1er mai 2015 au palais présidentiel, Dago Elie, président de la centrale syndicale libre, ‘’Dignité’’ a remercié le Président de la République pour son implication dans la réalisation du l’avant-projet du code de travail adopté en Conseil des ministres ainsi que la construction des routes qui, pour lui affirme-t-il, précède le développement. Il a interpellé le président de la République sur l’effet de la fermeture des usines de plastiques qui a entraîné des pertes d’emploi dans ce secteur à cause du coût élevé de la fiscalité. Il a demandé à l’Etat de se prononcer sur l’enquête du phénomène des enfants enlevés en vue de permettre aux différentes familles de savoir la vérité. « Selon le rapport de l’ONU, plusieurs milliers d’ex-combattants sont encore en arme. Donc, la fédération, ‘’Dignité’’ demande au Gouvernement d’accélérer le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion déjà entamé » et d’ajouter « le climat social tant recherché ne peut se faire sans le retour de tous les exilés politiques et réfugiés par la prise d’une amnistie générale au profit de tous les prisonniers politiques ». Il a souhaité l’implication de la société civile dans la commission électorale indépendante car elle occupe un grand rôle pour être en marge de cette institution pour des élections apaisées.

La centrale syndicale
humanisme plaide pour la hausse de salaire des dockers
La célébration de la fête du travail s’est déroulée le vendredi 1er mai 2015 dans la cour de la bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire dans la commune du Plateau. C’était l’occasion pour Soro Mamadou président de la centrale syndicale humanisme (CSH) de faire le point des différentes revendications syndicales qu’il a soumis au chef de l’Etat. Soro Mamadou face aux différentes formations syndicales a dénoncé des agissements de certains de leurs camarades dockers du Port autonome d’Abidjan. Il a plaidé auprès du chef de l’Etat pour le retour d’une liberté syndicale dans cette importante zone d’activités où 200 dockers sont interdits d’accès par d’autres dockers qui sèment la terreur. Poursuivant, il a évoqué le salaire des dockers qu’il a souhaité revoir à la hausse. « La barre tarifaire des dockers qui nous a été soumise est comprise entre 1625 à 4550 par heure de travail. Mais, aujourd’hui les dockers touchent environ 410f CFA par heure de travail effectué. Mais, je suis convaincu que nous nous assiérons avec le président de la République pour que cette situation soit réglée. Nous voulons que les dockers touchent 1950f CFA par heure de travail effectué» a-t-il indiqué. Evoquant la situation des enseignants, Soro Mamadou a demandé le rétablissement de leur salaire qui a subi une ponction car les enseignants sont résolument engagés à conduire l’année scolaire à son terme. Il a tenu à remercier le Premier ministre pour tous les efforts consentis en faveur du dialogue entre le gouvernement et les délégations syndicale.
SC
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